MIKAN ♣ because life is damn.

Cette partie est réservée à votre personnage, son histoire et son caractère. Elle devra contenir des détails physiques, des passages permettant de cerner ses qualités et défauts et bien entendu, l'histoire de votre personnage. 30 lignes minimum sont attendues, mais vous êtes libres de choisir la longueur; de même, vous pouvez rédiger cette partie de la manière qui vous convient le mieux.

Je suis une de ces filles qui aiment un garçon, et qu'au moment de leur départ, fondent en larme en le suppliant de ne pas partir. Je suis une grande sentimentale, prête à tout pour son amour, prête aux moindre efforts, pouvoir lui faire plaisir. Je suis aussi une de ces filles, qui ont des tête dure, qui ne lâchent pas le morceau, qui ne baissent pas les bras, qui font semblant d'être triste, qui cachent leur émotion et leurs secrets à leur familles, qui ne supportent pas d'être aveuglée par le chagrin, qui sont fortes et qui ne se laissent pas marcher sur les pieds. Je suis aussi une de ces filles qui ont le cœur qui bat la chamade quand c'est le jour de la St-Valentin, qui ont honte d'avouer pourquoi elles sont heureuses, qui se laissent facilement intriguées, qui prennent tout à la légères, et les riens comme de la poussières. Je suis encore une de ces filles que vous croisait dans la rue, et qui a besoin de se faire remarquer pour se sentir bien, de tenir la main à une personne que l'on aime pour retenir ses peines. Je suis pour finir, une de ces filles, qui n'ont jamais besoin de se maquiller sauf quand il s'agit de revoir leur bien-aimé. Je suis une de ces filles que vous croisées chaque jour sans vous arrêter pour la regarder...
C'était un bel après-midi de printemps, le soleil brillait et ses rayons orangées dorait la ville entière et la berçait dans une après-midi chaude et sans bruits, mis à part les gazouillages des oiseaux. Je sorti de ma villa, une valise à la main, un foulard en soie autour du cou, mes cheveux attachés avec un crayon au dessus de mon crâne, une robe blanche à fleur et des ballerines assortis. Dean, mon preux chevalier, et moi devions visiter Windsor avec sa famille. Je pris le soin d'apporter avec moi une bouteille d'eau et mon porte-feuille pour lui offrir un petit cadeau. Cela faisait près de six mois que l'on était ensemble, six mois de bonheur, de rires et même de pleurs mais qui n'avaient pas grande importance car ce qui comptait c'est que j'étais avec lui. Je vivais des instants magiques à ses côtés, c'était mon ange gardien, ma raison d'être, ma vie ! Déjà il m'attendait dans sa Cadillac, c'était un homme riche par ses parents, plein de bon sens, et beau comme un dieu, il faut l'avouer. Je me précipitai vers lui en prenant l'extrême soin de l'embrassait sur la joue. Je posai mes affaires sur les sièges arrières, il avait ouvert le toit ouvrant, et l'on était prêt à partir. Ma villa se situait dans les alentours de Brighton, le ciel était, pour une fois, assez dégagé. Nous roulâmes donc en direction du château ou en passage nous devions récupérer le père et la mère de Dean. Une heure était passée, nous n'avions pas décoché un mot, la musique jouait doucement des airs de Jazz et mes cheveux volaient au vent. Soudain, alors que Dean avait sa main posée sur sa cuisse, je la pris en me doigts et lui murmura que pourquoi nous n'allions pas passer quelques jours en Amérique, cela auriez pu nous changer de l'air anglais. Il avait ses lunettes posées sur le nez, machait un chewing gum et approuva d'un signe de tête. Je lui embrassa donc le nez, et me remit en position de la parfaite voyageuse. Quand nous arrivâmes je saluai les parents de Dean, qui ne me retournèrent en aucune cas le compliment et s'approchèrent de leur fils, j'entendis un murmure " Tu lui as dit, je n'ai pas l'impression, fais attention, je pense qu'elle ne s'en remettra pas, elle est si sensible, vas-y en douceur mon chou". Je sursauta à l'interieur de moi, qu'est ce que Dean ne m'avait pas dit et qui pourrait me faire de la peine, je m'imaginai tout de suite le pire : la séparation, il n' m'aime plus, ses parents ne m'accepte pas... Dean s'approcha de moi, ce qui mit fin à mes cauchemars, il me carressa la joue, et me pris le bras pour m'emmener loin des regards de ses parents. Il me prévenit de ne faire aucun signe de tristesse ce qui redrait content ses parents. Je voyais déjà les larmes me montaient aux yeux, je lui prit les deux mains, les serra très forts, et les mit contre ma poitrine, et lui souffla "je suis prête". Il commenca d'abord à m'expliquer les relations qu'il avait avec ses parents, qu'il ne pouvait pas partir s'il n'était pas accompagné d'eux, ce qui m'effraya, puis me dit d'un ton extrêmement sérieux "Ils m'ont demandait de choisir, c'est eux, ou toi !" je lui lâcha les mains, je comprenait sa réponse, en gros, il avait choisi ses parents plutôt que moi, il avait dépassé les vingt ans et avait préféré ses parents à moi, sa petite amie, il préférait ses parents. Sur le coup je ne comprit pas, puis je lui répondit sur un ton calme et posé "C'est parfait, j'ai compris la leçon, j'ai cessé, mes études en amérique pour pouvoir vivre avec toi, en Angleterre mais tu préfères la vie avec tes parents plutôt que la vie avec moi, je comprends, mais écoute moi bien Dean, si tes parents de proposeront de faire un choix quand tu auras une nouvelle copine, et que tu choisiras tes parents plutôt qu'elle, tu n'en aura jamais ! Bref, je comprends ton choix, tes parents ont du te donner gros pour que puisse me larguer de cette façon, mais je comprends la vie papa-poule, et beaucoup plus amusante que celle avec son amour !" Sur ce, j'avais déjà retourner les talons, m'étais déjà diriger vers la Cadillac ou j'avais pris le volant, j'allumai le moteur, et pris le temps de regarder en arrière vers la 'famille' de mon cher Dean et de leur dire au revoir d'une très belle façon. "FUCK LA VIE !"

En RP, racontez comment votre personnage évolue entouré d'homosexuels. Décrivez ce qui le surprend, l'agace, etc. Tout est bon à prendre. 20 lignes minimum.

Le mercredi suivant, je m'étais dépêchée pour ne pas rater le bus. Malheureusement il passa trop vite et je ne put le rattraper. Satané bus, je me fais toujours avoir, je ne sais pas pourquoi, j'arrive à l'heure mais lui, le bus, alors là, il est toujours en avance, on dirait qu'il veut renter le plus vite au dépôt pour que le chauffeur puisse boire une bière après sa journée "chargée" de travail. Comme je l'avais raté, une fois de plus, je m'installai sur le banc, deux garçons étaient à coté de moi, il se serrait les mains mutuellement. J'ai à priori gênée de leur comportement, et pour engagé la conversation je leur sorti machinalement. "Z'avez une cigarette ?". L'un d'eux se retourna dans ma direction, je lui sourit péniblement *merde, pourquoi j'ai pas courut un peu plus vite. Dans quelle situation me voilà maintenant ?*. Le gars comprit que j'étais gênée. Il me regarda, me sourit et me répondit "Nous ne fumons pas, tous les deux, c'est malsain". Mince alors ! Si je m'attendais à cette réponse, le plus surprenant c'est que le gars parlait bizarrement, comme s'il n'avait pas mué, il avait une voix de fille, et de petite fille. J'avais envie de lui dire que ça s'entendait mais je préférai me taire. Je hochai la tête et lui dit "Pas de problème, z'avez raison, 'faudrait que j'arrête de fumer un de ces jours", je me mit à rigoler bêtement, attendant qu'ils me rejoignent dans mon fou rire, mais je me rendit bien vite compte, que je devenais ridicule. Je reprit mon sérieux et fit comme si de rien était. Le gars se retourna vers son compagnon, et il l'embrassa langoureusement. Je ressentit alors un étrange frisson me parcourir la colonne vertébrale, bon Dieu que j'étais mal à l'aise. Je toussotai bêtement en espérant leur faire comprendre que ce n'était pas le bon endroit mais cela alla encore plus loin, le deuxième mec mit sa main sur le derrière de son compagnon et j'entendis, même (c'est pour vous dire) un gémissement. J'avalai ma salive difficilement, mais je fais la fille barjo. Je tapota le dos du gars de tout à l'heure et je feignit de demander l'heure. Il reprit sa voix de gamin et m'annonça "J'ai malheureusement oublié ma montre à l'apart', c'est bien dommage. Mais attendez, je vais regarder sur mon portable." Tandis que son compagnon lui caressait le dos, le gars prit son portable (qui était un blackberry) et me donna l'heure. Je pensai fièrement que le bus n'allait pas tarder à arriver. Dieu merci, le voilà qui j'approchai. J'allais enfin laisser ces homos faire leur vie, et fini les ennuies (bien sûr, en espérant qu'il ne prennent pas le même bus que moi). Merde, merde, merde ! Dès que le bus ouvrit ses portes, je vu les gays se lever et entrer dans le bus en se tenant la main. Ma parole, ils étaient collés. Je ne préférai rien dire et aller m'assoir. Heureusement, l'arrêt suivant je les vu sortir. A vrai dire, c'était frustrant de plus, il me semble qu'il n'y avait que moi qui les regardait bizarrement, à croire qu'on en voit au coin de la rue pour y être habitués. Bref, j'oubliai ce passage de la journée et je pris un livre dans mon sac, pour commencer à le lire.