CASTIEL ♠ i you will make go up to the seventh sky.

Quel beau couple ils formaient mes parents. Enfin, quand mon père n'étaient pas avec ses maîtresses et ma mère dans les magasins. Attendez, pour le chef de la mafia russe de Londres, il est normal de se payer un peu de bon temps dans le dos de sa femme et, quand on a un mari qui est pleins aux as, il est normal de dépenser son argent dans les plus grands magasins. C'est d'ailleurs ce que ma très chère génitrice a continué de faire après la mort de mon père. Mort d'une crise cardiaque. Il aurait quand même pû choisir une autre mort quoi. J'sais pas moi, empoisonné par une de ses compagne ou bien, tué dans une fusillade mafieuse. Mais non, une bête crise cardiaque. Enfin, c'est la vie paraît. De toute façon, y'a bien des gens qui meurent étouffés par des cacahuettes. Finalement, il s'en tire pas trop mal. Soit. Mon paternel est mort, ma mère est une droguée du shopping et de l'argent. Quant à moi, je commence à découvrir les joies du plaisir charnel entre hommes. Malgré le fait que je m'instruisais à la maison, je sortais de temps en temps en boite et y faisais de très bonnes rencontres et notamment certaines mauvaises. Ma première bonne rencontre se fit au sain même de la famille. Mon demi frère Alec était né d'une des nombreuses aventures de mon père. Quelques années avant sa mort, il décida d'intégrer Alec dans notre famille et de l'élever comme il m'avait élevé. Cependant, ma mère -salope et fourbe qu'elle est- ne voulait pas de lui. Elle ne désirait qu'une chose, qu'il disparaisse. Si vous saviez le nombre de fois où j'ai dû consoler mon pauvre petit frère. Mes parents n'arrêtaient pas de se disputer à son sujet. À l'école, les rumeurs qui étaient ditent sur lui ne valaient strictement rien et pourtant, tout le monde les croyaient. Contrairement à lui, j'avais toutes les faveurs de ma très chère mère. Toutes les choses qu'elles refusait à Alec, elle me les autorisait. J'étais sorti de ses entrailles au bout de huit mois et demi. Il était de mon devoir de la respecter mais, -sans doute à cause du demi mois qui manquait à ma naissance- je n'arrivais pas à l'aimer comme je le devais. Bien sûr, je n'en disais rien mais je n'en pensais pas moins. Cependant, plus je grandissais, et plus je me rendais compte que je lui ressemblais. Je n'étais certe pas aussi mauvais qu'elle mais je devenais capricieux et prétencieux. C'est étrange d'ailleurs car, nous n'étions pas souvent ensemble. Après la mort de son mari, elle reprit le flambeau de la mafia russe. Autant vous dire qu'une femme comme elle à la tête d'une si grande organisation allait faire de gros dégats. Mieux vaut faire partie de sa famille ou de ses amis. Elle est prête à tout pour amasser de l'argent et cela, que ce soit légalement ou illégalement. Vous allez sans doute me prendre pour un taré mais je me suis déjà poser certaines questions à son sujet. Elle aurait très bien pû empoisonner son gendre pour hériter de sa fortune et prendre le pouvoir. Je suis certain qu'elle y est pour quelque chose mais, personnes n'a jamais rien sû prouver. Heureusement pour moi que son sang coule dans mes veines, je n'ai donc à priori rien à craindre. Et pourtant, il fallait bien que je lui annonce la vérité au sujet de mes opinions et de mon orientation sexuel. Avec un peu de chance, elle allait clamser et on en serait débarrasser.

- Maman, j'ai un truc à te dire d'assez important, lui dis-je lorsqu'elle rentra de sa journée shopping. Mon père n'étant plus là pour l'entendre, je m'étais enfin décidé à lui annoncer cette grande "mauvaise" nouvelle.
- Castiel, ça ne peut pas attendre ? Je suis épuisée. Je rentre de ma manucure-pédicure et la bonne femme qui s'occupait de moi n'arrêtait pas de parler. Elle était d'un ennuie mon chéri, tu n'imagines même pas, me répondit-elle sans même me regarder. Bien entendu, je savais pertinament qu'elle revenait d'une réunion mafieuse ou elle avait sans doute décidé du sort d'un soit disant ennemi.
- Maman, je suis homosexuel, dis-je en haussant le ton.
- Oui oui, c'est très bien mon garçon continue comme ça, me dit-elle avec un geste de main. N'ayant pas directement compris mes paroles, elle se dirigea vers le salon. Alec était sorti de sa chambre et assistait au spectacle, suprit que j'ose défier ma mère. Soudain, elle revint dans le hall d'entrée.
- Qu'est-ce que tu vient de me dire ?, reprit-elle , totalement désemparée.
- Tu m'as très bien compris, j'aime les hommes et tu ne pourras rien y changer, lui rétorquai-je.

Bizarrement, elle ne piqua pas de crise de nerf. Enfin, du moins sur moi. En effet, elle s'attaque à Alec en lui disant que tout cela était de sa faute, qu'il m'avait tourmenté et que ce n'était qu'un bon à rien, comme sa mère. Le pauvre, encore à se ramasser des tas de méchanceté à la figure. Enfin, au moins d'une certaine manière, elle l'avait plus ou moins accèpté, c'était le principal. Je ne la comprendrai sûrement jamais cette bonne femme.

Malgré le fait que je n'aie pas de diplômes, j'avais sû trouver du travail. J'étais chroniqueur pour un journal de la capitale anglaise. Mes connaissances avaient plus au rédacteur en chef et j'avais pu accéder à ce poste. Je vous assure que ma mère n'y est pour rien dans cette histoire. Quelques années après je décidai de démissionner pour m'atteler à une tâche beaucoup plus importante à mes yeux. De plus, mon fameux employeur me fixait un peu trop souvent du regard. Il me déshabillait littéralement des yeux, à chaque fois que je passais devant son bureau. C'était à la fois gênant mais aussi répugnant. Vous auriez vous sa tête et son ventre bedonnant. Je pense que même avec un sac sur la tête, même les clochards n'auraient pas voulu de lui. Mais bon, passons. Une idée avait germé dans le cerveau du petit être magnifique et bourré de talent que j'étais. Après de longue discutions plus que mouvementées avec Alec, nous avons développer cette idée et sommes devenus associés. C'est ainsi qu'est né MB-TV. La chaîne télévisée LGBT favorite de tous les anglais.


Je me souviendrai de cette soirée jusqu'à la fin de mes jours. Sauf si j'attrape Alzheimer. Dans ce cas, je serais l'équivalent d'un poisson rouge dans un bocal. Bon, assez parlé de fishsticks. J'avais donc été invité à la fête d'anniversaire d'un ami acteur, Aiden. Comme à mon habitude, j'étais arrivé très élégant avec un air un peu hautain, qui me rendait tout à fait attirant. Il faut bien l'avouer, personnes ne m'arrivaient à le cheville. Mon tailleur m'avait fait un costume noir sur mesure et ma mère m'avait acheté une toute nouvelle montre rolex, la quatrième de l'année à vrai dire. Tous les yeux étaient braqués sur moi. Avancant d'un pas grâcieux, les cheveux recoiffés en arrière, j'admirais de mes yeux verts émeraudes la salle où se trouvait le banquet. Une pièce spacieuse et d'un style renaissance, tout à fait dépassé mais, avec un certain charme je dois l'avouer. Chaque invité était arrivé. Enfin tous, pas vraiment. Apparemment, il manquait un comédien, également ami avec Aiden, qui avait du retard pour je ne sais quelle raison. Je ne connaissais pas grand monde mais, eux me connaissaient, allez savoir comment. Je discutais avec une jeune dame. Elle avait les yeux pétillants et elle humectais souvent ses lèvres placardées de gloss. Je savais qu'elle me faisait une de ces séances de charme que les hétéros adorent. Le tortillement de doigts, le jetté de cheveux, le clignement de paupières, ça me faisais sourire. Je faisais mine de l'écouter mais, je n'attendais qu'une chose : qu'elle la ferme. Par chance, au moment où elle voulu m'embrasser, Aiden s'interposa pour me présenter quelqu'un. Il me prit par le bras, s'excusant auprès de la demoiselle dont je ne connaissais même pas le prénom, et m'emmena à l'entrée de la salle de réception.

- Moriarty, je tenais à te présenter à un de mes meilleurs amis. Moriarty, je te présente Castiel Romanov., dit Aiden le sourire aux lèvres. Il me cachait quelque chose et je le voyais à son genre un peu trop surexcité.
- Enchanté de faire votre connaissance monsieur Romanov, commenca Mortiarty d'une voix très sereine.
- Moi de même monsieur... ?
- Monsieur Queen.
- Et bien monsieur Queen, je suis ravis de faire votre connaissance, lui répondis-je un peu désemparé fasse à la magnificence de cet homme.
- Bon et bien, je crois que je vais vous laisser un peu seul, je vais m'occuper de mes invités, dit-il. Au fait Castiel, juste une petite info comme ça : Moriarty est gay, me susurra t-il à l'oreille avant de nous quitter.

Non mais quelle honte, on se serait cru sur un site de rencontre pour putes désespérées. Je savais qu'il m'avait préparé un coup embarrassant. Je suis sûr que j'étais devenu rouge comme un golden fish. Mais ça suffit avec les sushis maintenant ?! Finalement, nous sommes resté ensemble, nous avons discuté et rigoler tout les deux de nos bétises de gosses. Nous avions tant de choses en commun, nos goûts musicaux, cinématographiques et même vestimentaires (bien que j'adore rester à moitié nu). Durant toute la soirée, nous ne nous sommes pas séparés. Nous étions au calme, assis confortablement dans un divan du fond de la salle. Après la fête, je lui ai proposé de m'accompagner chez moi, afin de boire un dernier verre. Il accepta.

J'étais très content qu'il ai accepté et alors que je lui proposais de le débarrasser de son manteau cardigan, -sans que je m'y attende- il prit mon visage entre la paume de ses mains et m'embrassa langoureusement et tendrement. Ce mec était totallement orgasmique et il savait y faire avec sa langue. Je lui rendis son baisé et nos salives se mélangèrent à nouveau. Mes mains parcouraient son corps et les siennes se perdaient dans mes cheveux. Ma libido crevait les plafonds et je n'avais envie que d'une chose. Lui ! Je l'ai regardé dans les yeux quelques secondes puis lui pris la main, l'emmenant dans ma chambre afin de satisfaire le désir qui nous tourmentait depuis le début de notre rencontre. Nos corps chauds s'entremelèrent et de la sueur coulait le long de nos torses collés l'un contre l'autre. Tu m'excites Queen, lui déposais-je délicatement à l'oreille. Sois à moi Castiel, me répondit-il. Il m'embrassa à nouveau. Depuis cette nuit, nous ne nous sommes plus jamais quitté. Nous vivons le parfais amour ensemble et malgré certains petits différents, nous restons un couple soudé et j'en suis parfaitement satisfais. Nous avons de quoi en rendre jaloux plus d'un, croyez moi.

La vie est compliquée quand on est un gay branché, riche et populaire. Tout d'abord, vous avez les filles qui n'ont pas encore compris qu'elles ne vous attiraient pas mais qui continuent à se jetter sur vous comme des hystériques. Ensuite, vous devez -en toutes circonstances- être une bombe de sexe afin de ne pas décevoir vos fans et surtout pas votre chéri. Et dernièrement, se lever toujours à l'heure pour allez bosser !

- Et merde, j'suis encore une fois en retard ! Et dire que c'est toujours moi qui réveille Alec d'habitude. J'parie que cette feignasse ne s'est même pas encore levée non plus, maugréais-je dans un language bien du matin. Mortiarty était parti tôt ce matin, je l'avais entendu se doucher et claquer la porte en sortant. Le pauvre, il devait se lever aux aurores pour pouvoir répéter et passer des auditions. Et moi, comme un vieux clebs fatigué, j'étais resté sans bouger dans mon lit pour finir par me rendormir. Il n'y avait pas un bruit dans la maison. Je n'entendais même pas les ronflements d'Alec qui se trouvait dans la chambre d'à coté. Je pris un boxer, enfila mon pantalon et ma chemise que je n'attacha pas. Après avoir mis mes chaussettes, je me dirigeai vers la chambre de mon demi-frère. Personne. Le lit était certe défait mais celui-ci était vide. Du bruit dans la cuisine. Je descend les longs escaliers de marbre en boutonnant ma chemise pour enfin arriver dans la salle à manger.

- Quest-ce que tu fais debout toi ?, dit-je à Alec.
- Tu devrais être content. Pour une fois, tu n'as pas eu besoin de me réveiller, me répondit-il avec un air satisfait.
- Oui et bien non justement. T'aurais quand même pû me réveiller. On est en retard maintenant, dis-je désespéré.
- Ne t'inquiète pas, j'ai déjà prévenu la secrétaire. J'lui ai dit que t'avais la chiasse et que du coup, on allait être en retard, me dit-il en souriant.
- Tu as fait quoi ?!, hurlais-je la bouche béante. Il se contenta de me regarder droit dans les yeux et me répondit d'un hochement de tête affirmant l'acte odieux qu'il avait fait.
- Tu vas me le payer mon frère bien aimé. T'en rends-tu bien compte ? Il me sourit, comme s'il ne me croyait pas.

Ma vengeance en tête, je pris mon petit déjeuner et une tasse de café. La journée s'annoncait bien, le soleil était -pour une fois- au rendez-vous et je m'amusais à regarder Alec manger son bol de cornflakes comme un gamin en manque de vitamines et de fibres.

- Je vais y allez moi, faudrait pas que je sois trop en retard non plus, dis-je en me levant.
- Quoi déjà ? Reste encore un peu avec moi, on ira au boulot ensemble, répondit-il tristement.

Je me m'approcha de lui le regard malicieux. Il me regardait lui aussi, espèrant sans doute une réponse favorable mais, à la place, déposant ma main sur sa jambe, proche de son entre-jambe, je lui déposai un baiser sur la joue, juste aux coin de ses lèvres.

- Je prend l'Aston Martin, j'te laisse la Porsche aujourd'hui. Tu as vu comme tu as un gentil grand frère ?
- J'te déteste connard !, me rétorqua t-il.
- Moi aussi je t'aime mon amour, dis-je avant de quitter la pièce.

J'étais arrivé une demi heure avant Alec à la Romanov Ltd et je l'attendais impatiemment dans mon bureau. Lorsqu'il arriva, il vint me rejoindre, un peu perturbé.

- Dis moi Castiel, tu ne saurais pas pourquoi tout le monde me regarde bizarrement depuis que je suis là par hasard ?
- Non, pourquoi ? Je devrais le savoir ?, lui répondis-je.
- Et bien oui, quand je suis arrivé, Debbie m'a dabord souhaité bonne chance pour mes opérations et elle m'a fait un clin d'oeil juste avant de répondre au téléphone. Ensuite, les autres qui me fixent comme si j'étais une bête de foire, je comprend pas ce qui se passe, me dit-il encore plus perdu qu'à son entrée dans mon bureau.
- Oh ça, c'est normal, je leurs ai dis que tu allais devenir transexuel. Que tu m'en avais parlé hier et que t'en avais marre de tes couilles.

What else ?