MODERN BOYS
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 Talking 'bout my... generation || Free

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Liam Nills
You'll be HASBEEN♣Before you're a WANNABE.
Liam Nills


Féminin ♦ messages : 651
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Talking 'bout my... generation || Free Empty
MessageSujet: Talking 'bout my... generation || Free   Talking 'bout my... generation || Free EmptyMer 14 Avr - 18:44


C'est fou comme les réactions des gens par rapport à vous peuvent être terriblement différentes...




_ Patronyme ?

_ Liam Sean Nills

_ Age ?

_ 26 ans


Il crut que cet interrogatoire allait durer encore 3 siècles. C'est fou le nombre de questions que l'on peut vous poser pour vous permettre ne serait ce que d'entrer dans un immeuble de 7 étages. Bien sur, inutile de vous préciser que lorsque cet immeuble de 7 étages abrite les bureaux administratifs d'un hôpital, les gens chargés de le surveiller ont tendance à être tatillons sur les détails.

_ Ecoutez, je veux juste parler à mon père... Kay Nills... il travaille ici. Ça prendra que 10 minutes.

_ Mesure de précaution Mr Nills.

Il avait dit cette phrase sur le ton du méchant de film s'adressant à Mister Bond, James Bond. C'était un homme grand, environ la quarantaine, dans un costard qui se voulait impressionnant. Le genre de costard qui dit "eh mec je suis costaud et bien habillé alors me cherche pas", un peu comme les chiens qui grognent beaucoup dans l'espoir que si leurs grognements font peur, vous allez déguerpir en vitesse. Il rongeait ses ongles et son badge indiquait "G orges"... le e avait dut se barrer pendant la pause café. Il le laissa finalement passer, pas trop tôt. Liam s'engouffra dans un couloir en direction d'un endroit que la pancarte indiquait être le service administratif - département de neurochirurgie. Enchanté, moi c'est Liam tout court. Il regardait les couloirs, les portes, cherchant des yeux celle qui indiquait NILLS, Kay. Elle ne fut pas longue à trouver, et il frappa.

_ Oui entrez.

Il entra donc. Un homme, la cinquantaine, levait les yeux vers lui par dessus ses petites lunettes rondes. Kay Nills avait dut être très séduisant jeune, pour la bonne et simple raison qu'il l'était toujours même avec les tempes grisonnantes. Les raisons les plus simples sont toujours les meilleurs. Quand il identifia son fils, il baissa de nouveau les yeux vers les papiers qu'il était en train de lire / vérifier / remplir ; rayez la mention inutile.

_ Prend une chaise

Le ton n'était pas celui agacé de l'homme que l'on dérange en plein travail, ni celui ravi du père qui reçoit la visite de son fils. C'était un ton calme et neutre, un ton qui veut dire tu n'as aucun intérêt mais comme tu as la moitié de tes chromosomes qui viennent de moi je ne peux pas décemment te dire de te casser. Charmant tableau de famille vous ne trouvez pas. Le chirurgien n'avait jamais montré d'émotion quelconque envers son fils. Il n'avait pas été excédé quand Liam avait bousillé l'arrière de sa voiture en effectuant sa première marche arrière en tant que conducteur, ni quand il l'avait vu rentrer bourré d'une soirée, ni quand il lui avait avoué son homosexualité. Il n'avait pas été inquiet quand Liam s'était viandé la première fois de son vélo, quand il avait été opéré de l'appendicite, quand il avait été pas loin de l'alcoolisme en 2° année de fac de médecine. Il n'avait pas été heureux et fier quand Liam avait terminé ses années de lycée avec la meilleure notation de son établissement privé, quand il avait eut sa première critique élogieuse dans le Herald, ou quand il lui avait dit qu'une chaine de télé voulait recourir à ses services pour présenter une émission culinaire. En fait, Kay Nills en avait, pardonnez cette expression, rien à foutre.

L'entretient fut très court. D'une part parce que, comme je viens de vous le dire, le chirurgien se moquait de connaitre la vie de son fils et comment il allait, et ensuite parce que Liam se fatiguait vite d'essayer de se montrer un fils modèle à présent. Il était remonté dans sa voiture de sport suédoise et écologique bleu cobalt et circulait en ville toit ouvert en fumant une cigarette. Malboro Classics, des fois que ça vous intéresserait. Pourquoi est ce qu'il se fatiguerait maintenant ? Toute la ville appréciait ses talents, les journalistes avaient fait de lui une star, il avait des collègues sympas et des amis hype, dont un dont la simple vue le faisait rougir et remontait son moral en flèche. Il n'avait pas besoin d'une famille aimante. Même son chat l'était plus que ses parents... aimant je veux dire. Il roulait à vitesse réduite à cause des bouchons, ce qui ne l'empêcha pas de gagner rapidement Oxford Street en prenant par Park Lane. Il voulait se détendre, prendre un verre, et acheter un cadeau d'anniversaire à son filleul, le fils d'un de ses amis de fac. A cette heure, il avait tablé sur le fait que Picadilly Circus serait blindé alors qu'Oxford Street serait relativement praticable. Liam préférait qu'il y ait peu de monde car plus il y aurait foule, plus il devrait signer d'autographe, et alors là ça ne serait plus vraiment de la détente. Il gara la SAAB dans une rue latérale et s'acquitta du prix exigé par le parcmètre mon dieu mais vous avez vu le prix. Il allât s'assoir à la terrasse d'un bar, ray-ban sur le nez pour pouvoir scruter la foule des passants. Le serveur s'approcha en hésitant.

_ Euh... Mr... vous êtes Mr Nills ?

_ Oui. Et je prendrais un coca, mais pas light, et pas trop froid. Merci

Le serveur repartit dans l'autre sens non sans avoir ravalé sa salive. Liam s'en voulut. Il commençait à parler comme ces divas qui ont des exigences et cassent ceux qu'elles considèrent comme de petits moucherons. Et il se trouvait qu'il détestait ce genre d'attitude. Quand le serveur revint, en un temps records comme il est inutile de préciser puisqu'il semblait vouer un culte au cuisinier, il lui adressa un sourire.

_ Merci beaucoup et excusez moi si je me suis montré cassant. La journée a été dure.

_ Ohh ce n'est pas grave Mr Nills.

Il semblait éperdu de reconnaissance pour cette simple phrase et tenait son plateau serré contre lui. Ça gênait beaucoup Liam. Il repartit finalement, mais Liam sentait qu'il le regardait encore. Gênant oui, c'était le mot...

...
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MessageSujet: Re: Talking 'bout my... generation || Free   Talking 'bout my... generation || Free EmptyLun 19 Avr - 19:48




Envie de s’échapper, envie de s’évader, Milan n’était pourtant pas prisonnier de quoi que se soit mais parfois il avait besoin de faire autre chose que de se retrouver sous les flashs. Oh oui, c’était tellement dur diraient certains ! Se faire maquiller, coiffer, habiller et ensuite devoir prendre la pose, quel métier éreintant ! Il ne fallait pas croire, ça l’était ! Il y avait bien des inconvénients que ces mêmes personnes ne voyaient pas. La chaleur étouffante qui régnait sur les plateaux par exemple, provoquée par les spots et différents éclairages. Et puis merde ! Il ne critiquait pas – ou si peu – le travail des autres alors qu’on laisse le sien tranquille et qu’on lui reconnaisse toute sa valeur. Enfin, il était assez entouré de gens de ce monde pour ne pas à subir ce genre de remarque, même si lui-même avait parfois un œil critique sur le milieu de la mode. Comme lorsqu’il s’agissait de ces filles, dites des mannequins qu’on prenait toujours plus maigre, avec toujours un peu moins de forme et que l’on peinturlurait de plus en plus grossièrement, histoire qu’on ne regarde que les vêtements présentés et pas la jolie fille les portant. Où étaient les Claudia et les Cindy ? Envolées depuis bien longtemps. Rare étaient les mannequins féminins suscitant encore l’intérêt des hommes. Il y en avait encore mais tellement peu. Au contraire chez les hommes, c’était toujours la beauté que l’on privilégiait. A croire qu’ils ne regarderaient pas les pubs et donc les produits s’ils étaient présentés par un mec banal. Enfin cela ne concernait que certains produits et dans le fond, il s’en foutait un peu, tant qu’on continuait à le solliciter avec autant de force, les autres pouvaient bien se démerder !

Là, il avait juste envie de se changer les idées et certainement pas de se prendre la tête avec ces histoires dont finalement il n’avait que très peu à faire. Milan restait pas mal égoïste et égocentrique en réalité. Alors il mit rapidement tout ça de côté et ce fut d’un pas enjoué qu’il quitta son appartement et prit un taxi. Milan ne conduit pas, Milan se fait conduire, là est toute la différence, sans compter qu’il n’aime pas spécialement marcher. Son arrêt se fit à West End, car quand il avait besoin de changement, Milan faisait les boutiques ! Il adorait les magasins, et surtout dépenser sans compter. Trop longtemps obligé de compter ses économie étant enfant sans pouvoir s’acheter au final quoi que se soit de potable, aujourd’hui il profitait de tout cet argent que lui rapportait son métier, et pas qu’un peu !

Ses Diors sur le nez, il n’avait pas trop à s’inquiéter de la moindre foule. Etre mannequin avait ses avantages. En général on ne le reconnaissait pas vraiment, on se retournait sur son passage où le fixait parce qu’il ressemblait à quelqu’un qu’on avait déjà vu. L’effet des affiches publicitaires. Il n’y avait que ceux connaissant le monde du mannequinât, s’y intéressant ou étant fan d’une marque qu’il avait bien pu représentaient qui aurait pu dire dans l’instant qui il était. Les autres se creusaient souvent la cervelle jusqu’à une illumination. Cependant, depuis qu’il avait décroché son dernier emploi au sein de la chaîne, on le reconnaissait bien plus vite et bien plus souvent. Cela ne le dérangeait en rien, il aimait être le centre d’attention et les petits compliments qui accompagnaient les demandes de photos ou d’autographes étaient toujours source de joie.

Avec fière allure et une confiance en lui débordante, Milan longea les rues commerçantes cependant il fut rapidement arrêté dans sa progression, tandis que son regard pourtant droit s’était intéressé un instant à ce qu’il se passait sur la terrasse d’un café. L’information mis quelques secondes à monter à son cerveau et il fit deux pas en arrière tout en fixant le brun pour s’assurer ne pas s’être trompé, et c’était d’ailleurs le cas. A une table, Liam Nills sirotait tranquillement son verre, seul. La décision fut aussitôt prise de laisser ses projets à plus tard pour aller le retrouver.

« Mais ça ne serait pas le meilleur cuisinier de Londres ? » Lâcha-t-il assez fort une fois arrivé à sa hauteur et le sourire aux lèvres.

N’étant aucune invitation – sans gêne oblige – Milan tira une chaise et prit place aux côtés de Liam. Il claqua des doigts pour appeler le serveur et commanda un thé glacé sans même lui jeter un regard. Milan se comportait comme une star imbue d’elle-même et c’était ce qu’il était dans le fond, en tout cas il n’avait pas de remords à se comporter ainsi.

« Alors comment vont les affaires ? Bien j’imagine, le restaurant est toujours plein à craquer. »

En réalité il ne s’intéressait que très peu à cela, mais il pouvait voir sur le visage de Liam que quelque chose n’allait pas, c’était assez flagrant d’ailleurs. Cependant Milan n’était une oreille attentive en général et il ne savait pas vraiment ce qu’il fallait dire ou faire dans ce genre de situation mais une chose était sûre, il avait envie de dérider le brun.
Regardant autour de lui, il tombe sur le serveur qui avait les yeux rivés à leur table et un sourire pointa sur ses lèvres.

« Il semblerait que tu aie un admirateur. » Dit-il en désignant du menton le jeune homme. « Je pourrais être jaloux tu sais, j’ai l’habitude que l’on me regarde moi en général. »

Il posa ses coudes sur la table et dit glisser ses lunettes sur son nez pour lancer un regard par-dessus ces dernières à Liam.

« Enfin, c’est normal. T’es plutôt beau garçon. »

Il se doutait que cela ne passerait pas inaperçu et même que ça pourrait mettre le brun mal à l’aise. Liam était quelqu’un de réservé et d’assez timide, tout l’opposé de Milan. D’ailleurs il faisait parti de ces gens que le mannequin n’aimait pas réellement côtoyer, bien trop loin de son monde ou de sa propre personnalité. Cependant il y avait quelque chose de différent avec lui. C’était le premier à le traiter comme il le faisait. Pas qu’on le traite mal en temps normal mais on le voyait plus comme un objet, un beau produit à exhiber et il n’y voyait pas vraiment d’inconvénient. Mais la façon dont Liam le traitait était agréable, il se sentait plus… humain. Il n’était pas un simple morceau de viande pour lui, voilà pourquoi il appréciait une personne si éloignée de lui au final, et bien qu’il ait trouvé ça drôle de le taquiner un peu, il changea de sujet pour ne pas l’embarrasser plus juste au cas où.

« Dis moi, tu officie à domicile comme certain chef ? J’ai envie d’un bon repas ce soir mais pas de sortir dans un restaurant. »
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Liam Nills
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MessageSujet: Re: Talking 'bout my... generation || Free   Talking 'bout my... generation || Free EmptyDim 25 Avr - 15:42

Liam avait finit par détacher ses pensées du serveur. Il pensait à quelqu'un d'autre. Quelqu'un de beau, d'intelligent et... d'inaccessible. Il est amusant de constater à quel point ce qui nous semble proche peut à la fois nous être lointain. Eli et Liam étaient amis, du moins l'un et l'autre préféraient se définir ainsi, mais il n'en restait pas moins que quelque chose clochait. Et Liam, dans sa clairvoyance proverbiale, c'est à dire proche de zéro, ne voyait pas du tout quoi. Comme il aimait bien l'auto-flagellation il partait du principe qu'il avait dut dire quelque chose de mal. Ce en quoi il n'avait pas tout à fait tord. Dire restons amis à quelqu'un qui a manifestement envie d'être plus qu'un simple ami alors que vous même voulez qu'il soit plus qu'un ami... c'est simplement une réaction stupide. Vous me direz que se retrouver nu dans le même lit que votre meilleur ami avec la gueule de bois ne fait pas prendre de décisions intelligente. Mais ce n'est pas ce que j'appelle une bonne excuse si l'on tient compte du fait que vous êtes un ancien alcoolique, ou presque, et que vous ne devriez théoriquement plus boire une goutte pour le bien collectif de l'humanité. Liam prenait rarement des décisions stupides et il ne se rendait pour ainsi dire jamais compte quand cela arrivait.

_ Mais ça ne serait pas le meilleur cuisinier de Londres ?

Et il n'avait même pas entendu le mannequin arriver. Il leva le visage vers Milan Kaczinski et le regarda à travers ses lunettes de soleil. Si ses amies lunettes de soleil n'avaient pas été là Milan aurait put constater à quel point son regard était vide à cause de sa rêverie précédente. Mais il se rattrapa vite. Il remonta les lunettes sur le sommet de son crane genre regarde comme je suis cool tandis que le mannequin recommençait à parler.

_ Alors comment vont les affaires ? Bien j’imagine, le restaurant est toujours plein à craquer.

Milan était gentil, et... beau oui, terriblement beau. Mais c'était un vrai moulin à paroles superficielles. Dommage, on ne peut pas tout avoir. La comparaison avec Eli, qui trainait encore dans son esprit, n'en était que plus cruelle pour le tchèque. Il répondait quand même car il était poli et que Milan était très attirant.

_ Oui ça va, les beaux jours attirent les touristes et les touristes aiment manger. Surtout les touristes japonnais en fait. Ils sont assez curieux et bien élevés. Les français se plaignent tout le temps de tout et les américains ne sont pas assez raffinés, ils préfèrent le macdo du coin. Il y a les allemands aussi qui sont bien... surtout parce qu'ils aiment bien claquer du fric. Ils sont contents que comme ça, même s'ils ont mal mangé ou acheté des choses inutiles.

Ce n'était pas du cynisme, Liam ne l'était pas pour une once. C'était simplement du réalisme.

_ Il semblerait que tu ais un admirateur.

Liam étouffa un grincement de dent. Il n'écouta même pas le reste de la phrase. Le fait était que décidément, il n'aimait pas qu'on l'admire, et encore moins qu'on fasse remarquer qu'on l'admire. Mais il eut un sourire en faisant tinter les glaçons du soda contre le verre bleu Pepsi. Pas Coca, Pepsi. Relativement moins sucré... et relativement moins bon aussi. Ice tea Lipton et Ice tea Nestlé, Adidas et Reebook, Apple et le reste du monde.

_ Enfin, c’est normal. T’es plutôt beau garçon.

Ça en revanche c'était plus intéressant.

_ Ah bon tu trouves ?

Apparemment Milan voulait changer de sujet. Mais Liam ne releva pas la question sur la cuisine à domicile. C'était moins important que la phrase précédente.
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