Milan V. Kaczinski |terminé|

Cette partie est réservée à votre personnage, son histoire et son caractère. Elle devra contenir des détails physiques, des passages permettant de cerner ses qualités et défauts et bien entendu, l'histoire de votre personnage. 30 lignes minimum sont attendues, mais vous êtes libres de choisir la longueur; de même, vous pouvez rédiger cette partie de la manière qui vous convient le mieux.

Je n’ai pas toujours vécu cette vie trépidante, entre podiums, séances photos et voyages. De même que je n’ai pas toujours eu tout cet argent ou ce luxe pour pimenter ma vie. Il y a eu ce que j’appelle l’avant, une toute autre vie que celle que je mène actuellement et qui me parait si lointaine, peut-être même antérieur et pourtant que je ne pourrais pas oublier, ne serait-ce que pour ne pas oublier qui je suis et d’où je viens. Je suis tellement à l’aise dans ce monde luxueux et plein de paillette qu’on pourrait croire que j’ai toujours baigné dedans, que comme certain, je suis le fils de personne ayant déjà un pied dans le show biz et que je ne dois rien à moi-même, c’est faux.

Mon père était un simple ouvrier, travaillant dur mais gagnant un salaire de misère comme beaucoup. Nous n’étions pas aisés, loin de là, mais nous avions de quoi manger et nous vêtir – même si c’était pas le grand luxe - nous n’avons jamais, à proprement parlé, manqué de quelque chose, mais les loisirs, les extravagances nous étaient interdites car trop chers. Ma mère aurait pu mettre un peu dans les épinards en prenant un emploi mais mon père était de ces machos qui pensent que le travail d’une femme est de rester à la maison, l’entretenir et élever les enfants. Il refusait qu’elle puisse avoir un boulot et rapporter elle aussi à manger dans nos assiettes car pour lui, c’était son rôle et celui de nul autre. J’ai toujours eu du mal avec cette notion, mais j’avais des camarades dont la situation familiale était semblable, je pensais donc que c’était plus ou moins normal à défaut de le comprendre.

La vie n’était peut-être pas facile tous les jours, mais si je n’ai jamais eu de jolies choses étant enfant, je n’ai jamais manqué d’une chose, ce fut d’amour. Ma mère était un petit bout de femme aimante qui prenait le temps de soigner et de s’occuper de chacun de nous et de lui dire combien elle l’aimait chaque jour. Pour elle, c’était quelque chose d’important, pour moi c’était toujours un moment de pur délice, j’adorais – et j’adore toujours – qu’on m’aime, qu’on me dise que je suis séduisant, qu’on fasse attention à moi en somme ! J’aime être le centre d’attention des autres et la nature m’a donné assez d’atout pour l’être. Des boucles blondes me donnant un petit air angélique, des yeux bleus électrisants et des traits fins, le tout m’offrant un joli petit minois, une certaine beauté aimée des filles et enviée des garçons – j’aurai préféré l’inverse. Ne parlons pas de mon corps en lui-même. J’ai toujours été assez grand mais surtout sec comme dirait certain. Enfant, c’était pire, j’étais carrément frêle, une pichenette et j’étais brisé en deux, facile !

Avec mon père c’était différent. Jamais de ‘je t’aime’ ou de choses dans ce genre. Il était bourru et surtout pas mal maladroit pour exprimer ses sentiments – je crois qu’il n’avait jamais appris à le faire tout simplement – alors il ne s’y essayait pas, les rares fois où ce fut le cas, il avait du mal à se dépatouiller et à ne pas faire comprendre l’inverse de ce qu’il voulait vraiment dire. Mais je n’avais pas besoin de mot pour savoir que mon père était là. La plus belle preuve reste certainement le fait qu’il ne m’ait pas carrément renié après que je lui ai avoué mon homosexualité. Ca a été le contraire, il a plutôt essayé de se rapprocher de moi je crois, mais vu le nombre de maladresses qu’il a commis en peu de temps, je lui ait rapidement dit qu’il n’était pas obligé de chercher à me comprendre ou quoi que se soit d’autre. Cela a semblait le soulagé, je l’ai déjà dit : mon père n’a jamais été à l’aise avec ses sentiments.

§J’avais tout juste seize ans lorsque j’ai été repéré par un chasseur de tête. Je rentrais de l’école lorsqu’il m’a abordé et raconté qu’il cherchait les mannequins de demain et que je l’intéressais. J’ai été pas mal septique à son sujet. Je pensais que j’avais à faire à un pervers ayant mis en place un plan diabolique pour attirer ses victimes. Il faut dire que je ne m’étais jamais imaginé mannequin. Oui, j’étais plutôt mignon – osez dire le contraire ! – mais je ne pensais pas vraiment avoir le profil pour, c’est tellement élitiste. La mode était quelque chose qui m’avait toujours fasciné. Jamais me plonger dedans pour rêver pour oublier que chez moi c’était loin de ce que je voyais dans les magazines. Je voulais d’ailleurs faire parti de ce monde plus tard, je pensais devenir styliste, mais jamais la carrière de mannequin ne m’avait effleuré. J’avais beau croire que ce type était louche, je restais tout de même très curieux – une qualité pour certain, un défaut quand c’est poussé à un certain degrés comme moi – alors je décidais de me rendre au rendez-vous qu’il m’avait fixé avec ma mère à mes côtés. Trouillard ? Ouais bah, je n’avais pas spécialement envie de me retrouvé séquestré dans la cave d’un détraqué pour avoir voulu joué au grand garçon. Seuls les imbéciles crèvent connement ! Mais il s’avéra que le type était bel et bien ce qu’il prétendait, et lorsqu’il m’offrit la chance de ma vie en me promettant une carrière du tonnerre sur les podium, je n’ai pas hésité une seconde avant de signer les papiers. Enfin si, je n’ai pas pu les signer tout de suite puisque étant mineur c’étaient à mes parents de s’en charger et ma mère ne voulait pas signer n’importe quoi sans l’accord de mon père et encore moins sans avoir pris le temps de lire. J’ai été intenable jusqu’au retour de mon père ce soir là et jusqu’à qu’ils acceptent de me laisser partir si jeune pour tenter ma chance dans un monde dont ils ignoraient tout mais qu’ils savaient cruel. Je les ai convaincu à force d’arguments et puis il faut le dire, rares étaient les choses qu’ils ne me cédaient pas.

Je fis mes valises peu de temps après cela et partais fier et certain de conquérir le monde, mon monde ! Tout a été très vite à partir de là. J’étais apparemment le genre qu’on se disputait et les contrats s’enchaînaient. Je goûtais au luxe des hôtels, à la nourriture gastronomique et j’avais de l’argent, enfin. Cependant il me semblait ne jamais en avoir assez. J’en voulais toujours plus. On pense que le métier de mannequin est des plus facile, qu’il suffit de marcher sans se casser la gueule pour avoir sa paie en fin de moi, c’est faux. C’est difficile et il faut travailler dur pour être à la hauteur des attentes de ceux nous engageant et y compris pour ne pas se faire évincer par les autres ou même les petits nouveaux. J’ai toujours fait en sorte d’être sollicité. Je n’acceptais pas tout ce qui se présentait à moi, je savais sélectionner mes contrats. Ainsi on savait qu’il n’était pas aisé de m’avoir, c’est ce genre de chose qui marche. Jouer l’inaccessible. Le ‘Je n’ai pas besoin de vous mais vous avez besoin de moi’ et ça marche plutôt bien.

Cependant je n’ai pas toujours été au top, j’ai connu des mauvaises passes comme tout le monde, la mienne avait un nom : Maxence. Il n’était qu’un apprenti à l’époque, il assistait un photographe avec lequel je travaillais souvent et je crois que je suis tombé amoureux de lui au premier regard. Pourtant il n’avait rien d’extraordinaire a proprement parlé. Je veux dire, je côtoie des mannequins chaque jour, la beauté est constamment sous mes yeux, mais lui, il avait ce quelque chose. Nous avons vécu une histoire passionnée – du moins moi de mon côté – pendant près de trois mois, j’étais complètement accro à lui. Je ne voyais que lui, ne parlais que de lui, ne pensais qu’à lui. Bref, toutes les conneries de ce genre. On dit que l’amour rend aveugle mais il rend surtout con. Il a cessé de me donner de ses nouvelles au bout de ces trois fameux mois, ne répondant plus à mes messages ou appels. J’étais complètement flippé à l’idée d’avoir fait ou dit quelque chose de mal, et lorsque je me décidais à aller le trouver pour savoir de quoi il en retournait, je me fis piétiner le cœur assez brutalement. Monsieur s’était bien amusé, mais maintenant je le lassais, il avait besoin de quelque chose de nouveau et moi j’avais fait mon temps. Et si j’avais du me fier à la voix l’interpellant de sa chambre, il avait déjà trouver ce nouvel amusement. Enfoiré ! On m’a ramassé à la petite cuillère après ça. Je refusais de travailler,n m’enfermant chez moi à broyer du noir, alternant les insultes à son sujet aux crises de larmes désespérées pour qu’il me revienne. Pathétique. Je me suis finalement relevé, bien décidé à aller de l’avant, mais à chaque fois que nos chemins se recroisaient, je succombais à ses avances pour une nuit. Bordel qu’est-ce que j’étais faible. Il ne faisait que jouer et pour réussir à m’en défaire pour de bon j’ai décidé de m’éloigner. Je n’acceptais que les contrats m’envoyant des dans pays autre que le sien et finalement, il y a un an, je me établi en Angleterre. Je ne comptais pas m’y établir plus que quelques mois mais récemment j’ai été contacté par une chaîne télé pour devenir leur égérie, mon physique et mon homosexualité affiché étant ce qu’ils recherchaient, je suis devenu l’image de la chaîne. Enfin, c’est juste moi qu’on voit sur les affiches publicitaires, rien de plus. Cependant je compte bien saisir cette chance et aller plus loin. Le mannequina c’est bien joli mais j’aspire à plus ! Il est hors de question que je retombe dans l’anonymat et que je finisse sans un sous – vu le train de vie que je mène, je ne mettrais pas longtemps à dilapidé mon compte en banque – et je sais pertinemment que je finirais bientôt par avoir fait mon temps, comme me l’avait déjà dit Maxence. J’ai une possibilité de tremplin avec la chaîne et je ferais tout pour m’y faire une meilleure place. Je vise une émission à moi sur la mode mais je sais que les étapes à franchir avant d’y parvenir ne seront pas toutes si simples mais je compte bien y parvenir ! J’aime trop être sous les projecteurs et qu’on me regarde pour laisser le temps faire de moi un anonyme lorsque le mannequina aura décidé de me remplacer.

Décrivez, en RP, comment s'est passé votre coming-out (ou votre non-coming-out), tout en gardant à l'esprit que l'ambiance du forum est légère. Si vous voulez incorporer des éléments plus sérieux vous pouvez, mais on ne vous demande pas de nous faire pleurer, bien au contraire :) 20 lignes minimum.

Je venais tout juste de fêter mes quinze ans lorsque je décidais d’annoncer à mes parents que les chances pour qu’ils aient des petits-enfants étaient pas mal compromises. Quand j’en parle aujourd’hui on a tendance à me demander comment j’ai pu être si sûr de moi si jeune. Les gens sont marrants parfois. Est-ce qu’on demande à un hétéro comment il sait qu’il est hétéro, même à dix ans ? Je le savais, point. C’était comme ça et pas autrement, mais généralement pour leur répondre j’avance le fait qu’en sport, c’était plus la partie des douches collectifs qui me plaisait le plus. J’en profitais pour laisser mon regard dévier – discrètement cela va de soit – vers les courbes de quelques camarades. Pervers ? Pardon ? J’avais quinze ans ! Tout est de la faute de mes hormones. N’importe qui dans la même situation que moi aurait fait la même chose. De plus, il y avait autre chose entrant en ligne de compte : les filles ne m’intéressaient pas le moins du monde. Mais bien sûr, ça, je ne le laissais pas paraître, et pour être même certain que personne ne s’en douterait – et encore moins mes parents – je ne restais jamais seul plus de deux jours. Ce qu’il y a de bien avec les filles de quinze ans, c’est qu’elles ne sont pas presser de passer dans un lit, désireuse de préserver leur virginité et se n’étais pas moi qui les aurais encouragé dans l’autre sens. Cela me permettait de rester avec la même fille quelques temps sans que le sexe ne soit ne serait-ce qu’abordé, mais lorsque ça arrivait, je me faisais prévenant et délicat en leur assurant que je les respectais bien trop pour chercher à précipiter les choses et qu’on avait tout le temps, cela leur prouvant d’autant plus à quel point je tenais à elles. J’étais bon acteur tout de même. Sauf que sur la fin, le problème c’est posé de plus en plus souvent. A croire qu’elles s’étaient lancées pour défi de passer dans mon lit. Même pas en rêve !

Ce fut sûrement cela qui me poussa à dire la vérité à mes parents. Je savais que plus le temps passerait, plus je serais confronté à ce genre de situation. Les filles ne resteraient pas des éternelles gamines et deviendraient des femmes qu’il faudrait contenter et je n’avais vraiment pas envie d’être celui qui s’en occuperait. De plus, je savais pertinemment que je ne pourrais pas toujours vivre dans le mensonge et dissimuler quelque chose d’aussi important à mes parents. Sans compter que plus j’aurais attendu, plus cela m’aurait été difficile de leur avouer, pensant que je les avais dupé depuis trop longtemps et que peut-être ils ne me le pardonneraient jamais. Là, ce n’était pas de ça dont j’avais peur mais de leur réaction sur l’instant. J’étais persuadé que ma mère fondrait en larmes et que mon père m’en collerait une avant de m’enfermer à double tour avec n’importe quelle fille jusqu’à ce que je ‘retrouve le droit chemin’. Il n’a jamais dit un truc dans ce genre, d’ailleurs je n’ai jamais cru que mon père puisse avoir quelque chose contre l’homosexualité, il n’en avait jamais parlé devant moi en tout cas, mais c’était un macho, un vrai, avec des propos durs et désagréables parfois. Il n’était pas méchant pour autant, je pense qu’il ne réfléchissait pas vraiment à ce qu’il disait et surtout, qu’il laissait les mots sortir comme ça de sa bouche, sans penser à mal. Ainsi lorsque plus tard, il me trouvait avec des magasines sur la mode, il me demandait ce que je pouvais bien trouver d’intéressant à ses trucs de gonzesses. Je sais qu’il ne cherchait pas à me blesser ou autre, mais plutôt qu’il essayait de me comprendre et s’intéressait justement à moi, sauf qu’il était maladroit. Je ne pense pas qu’il m’ait jugé ne serait-ce qu’une seconde dans sa vie, mais ça j’étais loin de le savoir au moment où je m’apprêtais à tout leur déballer, dommage, ça m’aurait évité pas mal d’angoisse.

Je les avais fait s’asseoir autour de la table de la cuisine en leur disant que j’avais quelque chose d’important à leur dire. Les minutes s’écoulaient et que je me contentais de garder le silence en fixant mes doigts que je maltraitais en les tordant nerveusement, jusqu’à ce que mon père ne perde patience.

« Bon alors ? On va pas y passer la soirée. J’ai autre à foutre qu’à garder mon cul collé à cette chaise. »

Oui, c’est vrai que j’avais mal choisi mon moment. Mon père ne loupait jamais son émission chaque soir et voilà je l’en privais pour lui balancer ce qui serait certainement une bombe. Mauvais timing.

« Tu sais que tu peux tout nous dire chéri. »

Ma mère, réconfortante et exprimant toujours les pensées de mon père avec plus de délicatesse, posa sa main sur les mienne dans une tentative de soutien évident. Elle avait raison : je pouvais tout leur dire, ça avait toujours été ainsi et même si c’était juste énorme de leur dire ça comme ça, il fallait que ça soit fait. Je prenais une grande inspiration, comme si cela pouvait me donner plus de courage et lâchais rapidement,

« J’aime les garcons. »

En prévention – ou en guise d’auto préservation – je fermais les yeux attendant les cris et autres qui risquaient d’accompagner ma révélation, mais rien ne vint. Intrigué, j’ouvris un œil puis le second en voyant mon père se lever et se diriger vers le salon tout en marmonnant :

« Tout ça pour ça. Dire que j’ai loupé le début de… »

Le reste ne me parvint pas puisqu’il alluma la télévision. Quant à ma mère, elle se leva aussi de sa chaise, déposa un baiser sur mon front.

« D’accord mon petit chat. Dis moi ce que tu veux pour le dîner maintenant. »
« C’est tout ? » M’étonnais-je tandis que ma mère allumait le gaz comme si de rien n’était. « Je vous annonce que je suis gay, et c’est tout ? »
« Tu aurai préféré qu’on réagisse différent ? » Demanda-t-elle.
« Bah je m’attendais à un minimum de réaction quoi, pas ça. »

Elle se tourna vers moi et m’offrit l’un de ses sourires aimant.

« Ce n’est pas comme si on ne s’en doutait pas déjà… »

Là, ce fut moi l’étonné pour le coup.

« Vous… vous le saviez ? Mais je m’affichais avec des filles et… »
« Il y a des choses qui ne trompent pas tu sais. »
« Comme quoi ? »
« Tes magazines de nanas et ton intérêt pour la mode. » Répondit mon père en passant dans la cuisine se prendre une bière.

« Y’a plein d’hétéro dans la mode je te signale. »
« Mouais, ça c’est eux qui le disent ! » Lança-t-il avant de quitter de nouveau la cuisine pour retourner devant la télévision.

« Écoutes mon chat, peu importe qui tu aime, ça ne nous fera pas moins t’aimer, d’accord ? »

J’hochais simplement la tête, plus préoccupé par les paroles précédentes de ma mère que l’amour qu’elle me dévoilait, et je ne tardais pas à laisser mes questions déborder de mes lèvres à ce sujet.

« Y’a quoi d’autre ? Y’a quoi qui vous a mis la puce à l’oreille. »
« Rien de précis. C’est juste… et bien, tu as ce côté un peu précieux et puis… je ne sais pas, et de toute façon ça n’a pas d’importance. »

Une chose venait de me percuter. Si mes parents s’en étaient rendus compte, alors à l’école… on devait aussi le savoir. J’appris plus tard qu’en effet, mon orientation sexuelle était plus ou moins connue de tous, du moins on spéculait pas mal dessus. Les mecs étaient certains qu’un gars refusant de coucher avec une fille le lui proposant, peu importe la raison évoquée, était forcément gay – surtout à notre âge – quant aux filles, elles les pensaient juste jaloux de les voir me préférer à eux et donc tenaient à tout prix à leur prouver le contraire en s’étant donnée pour mission de coucher avec moi justement. Cela expliquait le soudain empressement de certaines. J’y mis vite le ola finalement. J’avais compris que je ne pouvais pas cacher qui j’étais et que je n’en avais pas envie non plus, sans compter qu’en fait, mon petit jeu ne servait qu’à me voiler à face à moi-même. Ce fut à partir de cet instant que je décidais de ne plus jamais cacher mon homosexualité et de la vivre librement.