Tobias , smells like queer spirit.

Cette partie est réservée à votre personnage, son histoire et son caractère. Elle devra contenir des détails physiques, des passages permettant de cerner ses qualités et défauts et bien entendu, l'histoire de votre personnage. 30 lignes minimum sont attendues, mais vous êtes libres de choisir la longueur; de même, vous pouvez rédiger cette partie de la manière qui vous convient le mieux.

Je m’amusais souvent à mettre des torgnoles à Bobby simplement parce qu’il avait un côté doucereux et sucré que je haïssais. Parfois, il avait des grimaces de gonzesse, et levait le petit doigt comme une espèce de conservateur demeuré alors qu’il ne s’expliquait rien à la politique. Il n’était partisan que de la cervoise, mais je le soupçonnais de faire des dons à Green Peace en cachette. Il était un gros mystère pour moi, une contradiction vivante. Les jours de pluie, lorsque les gars et moi n’avions rien de mieux à faire que de regarder des films minables, on s’installait tous dans le sous-sol de Bobby sur un matelas placé à même à même la terre, et on blasphémait en hurlant des grossièretés aux interprètes que nous aimions le moins. Nous étions cinq ; moi, Bret, Kurt, Matt et Bobby. Bret était aussi blond que moi j’étais brun, Kurt était aussi crasseux que Bobby était raffiné, et Matt était aussi gros que Kurt était filiforme. Nous avions plusieurs choses en commun : l’alcool, les matchs de rugby, les bastons, et une passion titanesque pour ce qui était de vivre tel des larves. De gros vers sordides, en réalité. Nous n’avons pas pris la peine de faire de longues études ; à quoi bon ? L’inaction est bien plus palpitante. A 21 ans, nous avions déjà avortés de nos avenirs respectifs, quand nos parents rêvaient encore pour nous de gloire et de renommée. Un jour j’ai décroché un emploi, dans une usine d’automobile insalubre, mais elle s’est très vite éteinte et je suis comme qui dirais retourné à une existence normale. Les gars et moi partagions l’ensemble de nos secrets sans exception, officiellement. Officieusement, les filles me posaient une colle. Elles étaient des sortes de charades qui s’agitaient sous mes prunelles sans que j’en assimile le sens. Je me vantais de façon journalière de mes dominations passées, comme si j’étais l’archétype de l’étalon, et me renseignais en secret sur des positions sexuelles à inculquer aux copains. Curieusement, à chaque fois que je les éduquais, Bobby émettait le souhait que je mime mes dires et le choisisse comme sujet. Le fait était que j’avais beau lire des pages et des pages à propos de la séduction chez les êtres humains (et chez les quadrupèdes, cependant, les grognements primitifs ne fonctionnent généralement pas à merveille), je restais le plus inexpérimenté de nous tous. J’attendais encore l’être gracile qui allait me déflorer. Cette idée me rendait fiévreux. Je me regardais souvent dans les miroirs en me demandant ce qui n’allait pas chez moi. J’étais chétif, et un peu étriqué, mais pas pour autant un nain. J’avais les biceps gonflé, et un corps fuselé, gracile, mes yeux étaient grisés, un peu ternes, et mes lèvres légèrement efféminées. Ma mère me surnommait Brad Pitt, mais c’était simplement parce que niveau fétichisme de la beauté, elle ne brillait pas par sa curiosité. Lors d’une semaine d’Août, les gars et moi avions été conviés à une soirée qui promettait d’être baignée d’alcool et de tas d’autres trucs prohibés. A ce moment là, Bret avait une amie. Enfin, une petite amie, disons qu’il lui faisait très largement plaisir, dans tous les sens du terme, et je la trouvais charmante. J’en oubliais presque ma camaraderie et le lien solide qui m’unissait à Bret et me prenais à rêver qu’elle allait s’accoupler avec moi comme une traître. Quand nous sommes arrivés, il régnait déjà une telle profusion de débauche que Kurt a aussitôt arraché ses vêtements (ça ne lui a pas prit beaucoup de temps, il n’en portait pas des masses) et s’est jeté dans la mêlée, suçant littéralement les cheveux d’une fille qui elle, utilisait sa bouche à d’autres fins. J’ai attrapé un verre à moitié vide, implorant le seigneur pour qu’il contienne rien qu’une infime trace de GHB, et me suis rafraîchi d’une traite. Après quelques minutes passées à me frayer un chemin dans la mêlée, je me suis assis sur l’un des canapés en fibre noire, juste à la droite de la copine de Bret. Elle a tourné ses orbites vers moi (effectivement ses yeux semblaient ailleurs) et m’a en quelque sorte regardé. Je lui ai souris de la manière la plus vertueuse possible, puis, elle a brusquement entremêlé ses doigts aux miens, m’entrainant dans une pièce adjacente. Mon cœur a manqué quelques battements, et nous avons atterri dans une chambre sombre dont elle a immédiatement fermé la porte, me poussant avec barbarie sur le lit. Qui n’avait rien de confortable. J’ai poussé un gémissement de souffrance juste au moment où elle se jetait sur moi, une jambe de chaque côté de mon corps. J’avais beau être comblé et me sentir triomphant, je savais que quelque chose clochait, mais je n’arrivais pas à mettre la main dessus. Elle m’a embrassé pendant de longues minutes, experte, jusqu’à ce que je sente sa main prendre contact avec le bas de mon ventre. Là, j’ai cru remarquer une sorte de contraction spasmodique de son diaphragme, suivi d’un hoquet de stupeur. Et puis elle s’est enfuie. Offusqué, je me suis redressé sur mes coudes alors qu’elle claquait le battant de la porte derrière elle. J’ai baissé les yeux vers la bosse au niveau de mon entrejambe qui brillait par son absence, et à cet instant précis, j’ai finalement compris ce qui posait problème.

Décrivez, en RP, comment s'est passé votre coming-out (ou votre non-coming-out), tout en gardant à l'esprit que l'ambiance du forum est légère. Si vous voulez incorporer des éléments plus sérieux vous pouvez, mais on ne vous demande pas de nous faire pleurer, bien au contraire :) 20 lignes minimum.

here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here here