Clay Applegate-Fox ¤ If you straight pump it up, take it all the way

Cette partie est réservée à votre personnage, son histoire et son caractère. Elle devra contenir des détails physiques, des passages permettant de cerner ses qualités et défauts et bien entendu, l'histoire de votre personnage. 30 lignes minimum sont attendues, mais vous êtes libres de choisir la longueur; de même, vous pouvez rédiger cette partie de la manière qui vous convient le mieux.

Poste de Police - 03:12 AM

Je me balançais sur ma chaise en attendant de voir cette pu** de conseillère. Et, là voilà qu'elle déboule comme une fleur dans son petit tailleur de secrétaire, très sexy en passant, cela donne presque envie de lui mettre la main aux fesses. Elle s'assoit et me fait son regard de révérende mère compatissante. Elle doit se dire qu'elle en a vu des tonnes de gamins comme moi, et peut être elle espère me remettre dans le droit chemin. Moi, j'ai plus envie de l'attraper par le chignon qui retient ses épais cheveux sombre et lui montrer que je suis plus un gamin depuis longtemps. Après tout, je ne l'ai jamais fait dans un poste de police cela pourrait sympa à ajouter à ma longue liste. La voilà entrain de poser une main sur la mienne, pas effrayée par le sang séché sur celle-ci. Elle sort un dossier, probablement le mien, et me demande de lui parler de moi, alors je commence par le début.

MOI « Que dire, je suis l'erreur d'un soir entre ma mère et l'homme qu'elle avait décidé de quitter. Pas pour n'importe qui, pour son propre frère, vous voyez le drama ? John a eu au moins les couilles de me reconnaitre, je lui accorde cela. Mais il a jamais voulu plus et il a refait sa vie en me supprimant du tableau. Pour Ernie mon beau père, je dois lui rappeler trop de mauvais souvenir. Non, il m'a jamais aimé, en tout cas pas autant que sa bière et son canapé. Il a jamais levé la main sur moi, si c'est ce que vous allez me demander. Ma mère ne l'aurait jamais laissé faire, elle est du genre super protectrice, trop pour moi. Le type de mère qui coupe les sandwichs en quatre, de peur que je m'étouffe. Mais aussi le genre à tenir un agenda précis de mes entrées et sorties, j'avais besoin d'air. Alors très jeune, j'ai commencé à trainer dehors... »

Elle est contente la belle aux yeux bleus, j'ai du l'émouvoir avec mon speech, clairement pas quelque chose de nouveau pour moi. Les conseillères comme elle, je l'ai met dans ma poche depuis que j'ai quatorze ans. C'est vrai qu'au début je faisais rien de mal dehors. Je zonais et effrayait les plus jeunes mais j'étais pas un voyou, plus une grande gueule qui savait trouver les ennuies. Ma première fois au poste, c'est parce que j'avais volé de l'alcool. Même pas pour moi, pour un chef de bande que je voulais impressionner. C'était bien mon problème je souhaitais me faire accepter à tout prit, les bêtises s'accumulèrent. La conseillère repart à la charge, elle veut savoir si je suis un camé, elle me fait rire, elle sait bien la réponse mais je vais lui faire plaisir.

MOI « Oui j'ai touché à certaines drogues, une femme coincée dans votre string comme vous ne peut pas comprendre. J'avais envi de fuir très loin. A l'école j'ai jamais été bon, sauf pour me faire virer. Ma mère commençait à vouloir me faire rencontrer dix milles psychothérapeutes. Le seul endroit ou j'ai commencé à me sentir bien, c'était dans les bars où trainaient les autres jeunes de mon âge. J'ai même eu un job de barman pendant un temps. Deux trois pilules avant de sortir le soir, cela ne peut pas faire de mal, si ? J'aime faire la fête, c'est interdit ? Je suis pas un criminel...»
ELLE « Pourtant d'après ce que je vois dans ton dossier, tu as été arrêté en 2007 pour prostitution mais relâché car tu es mineur... »
MOI « Que voulez vous, il faut bien payer ses dettes, et sucer des esquimaux cela semble payer par ici...»

La garce, elle m'a bluffé là, je me trouve bien con moi qui vante d'avoir plusieurs copines en même temps. Je me demande ce que vous pouvez penser de moi, mais je suis pas pd. J'aime les filles et ma première fois c'était avec la mère d'un pote, le vrai pied. Pourtant, j'ai commencé à avoir des dettes, les pilules du bonheur cela coûte chère. Ma mère bien décidée à me faire changer, elle m'avait coupé les vivres et je voyais mal débarqué chez mon frère pour lui demander du fric. J'ai d'abord voulu rembourser en travaillant au dock, ou comme manutentionnaire. Cependant avec mon dossier, aucun patron voudrait risquer de se retrouver avec une épave comme moi. Alors, quand on me proposa pour la première fois de rayer mon ardoise avec une simple petite gâterie. Cela m'a pas paru si idiot que cela, mais je suis pas une tantouze. Elle me fait son petit regard compatissante, qu'est ce qu'elle peut m'énerver maintenant. Je vous interdit de penser que je suis pd, embrasser ou coucher avec un mec je trouve cela dégueulasse et, je le ferrais jamais. La seule folle que je peux voir en peinture c'est mon frère. Elle veut savoir ou je crèche maintenant, pas chez ma mère vu qu'elle ne peut s'empêcher de pleurer quand elle me voit. Je suis peut être un monstre après tout, car cela me fait rien.

MOI « Je pense aller embêter Graham pour un temps. Il est plutôt cool même s'il court pour l'équipe des folles. C'est le seul qui m'a jamais regardé comme un raté ou comme un gamin à problème. Il a toujours été là pour venir me chercher dans les pires endroits de Londres. La porte de son appartement est toujours ouverte. Il me laisse vider son frigo et prendre toute l'eau chaude. Je ne sais pas ce que je ferrais sans lui. »

Je me caresse le menton et lâche une petite grimace, la plaie à ma lèvre me rappelant qu'il ne faut pas s'attaquer à plus fort que soit. La conseillère veut me poser d'autres questions. Je m'enfonce sur ma chaise en fer et pose mes pieds sur le bureau. Pour ma part, j'ai plus trop envie de discuter, mon frère ne devrait pas trop tarder. J'espère qu'il ne sait pas trouvé un mec, je supporterais pas de le voir l'embrasser. Même si je lui ai jamais dit, j'aime beaucoup Graham. Je me sens bien en sa présence, je sens que je fais moins de connerie. J'arrive même à dire non aux pilules du bonheur, ce qui n'est pas plus mal pour draguer les filles en soirée. Peut être que si j'arrive à rester près de lui, j'arriverais à me reprendre en main et trouver un boulot par exemple. Ouais, il faut pas rêver quand même, la glande c'est bien aussi.

Racontez en RP les premiers pas de votre personnage sur le territoire britannique. Ses peurs, ses attentes, ses rêves, mais aussi les péripéties qu'il a vécues à son arrivées sont intéressants. 20 lignes sont demandées.

Je suis hors de moi, je sens mes tempes palpiter au grès de ma respiration saccadée. Pourtant je ne tremble même pas, pendant que j'enfonce la tête de cette fiotte dans la cuvette des toilettes. Il essaye de se relever en s'agrippant aux murs. Je lui assène un bon coup de genoux par derrière, de quoi lui faire à nouveau boire la tasse à cet enfo***. Il fait moins le fier maintenant avec son tee-shirt " I'm gay ! I'm famoux ". Cette cabine me donne la gerbe en plus, et je vous parle pas de l'odeur, les toilettes des bars londoniens peuvent être carrément flippant. Surtout, quand on traine dans les mauvais, ceux où les mecs s'alignent des lignes de coke à même les cuvettes, ou s'asseoir c'est choper une mst à coup sur. Et, le plus important, l'endroit où tu peux tirer ta crampe avec ta rencontre du soir sans qu'on vienne te chercher des noises. Je relève la tête de ce mec avec sa tête de chien mouillé, je me reconnais plus, je sers tellement les dents que j'ai l'impression que ma mâchoire va se disloquer. Je suis tellement en colère, et je comprends pas pourquoi, mais je veux juste lui faire du mal. Ma main sur sa tête, je lui explose le visage sur le rebord des chiottes; BAM. Un vieux papy, style rétro hippie vient de faire son entrée. Je sais pas ce qu'il va décider, mais je suis prêt à en découdre avec lui aussi. Je regarde mes mains, elles sont rouge vif. Le hippie secoue son veston en cuir avant de faire machine arrière. Je sais toujours pas ce qu'il a décidé, peut être que trois mecs vont arriver pour me faire ma fête. Je m'en fou, je veux juste encore enfoncer la tête de ce minet au fond du trou.

MOI « Alors !! C'est qui la pédale maintenant ?? »


Je sais pas ce que je fais dans ses chiottes qui sentent la mort. J'attends un mec accoudé à une cabine recouvert de graffiti plus chaleureux les un que les autres. Non, ils cherchent pas des camarades de squash sur ses murs mais plus de quoi satisfaire une envie présente. Cela me donne encore plus la gerbe, j'ai vraiment besoin de quelque chose pour me remettre d'aplomb. Je sais, j'avais promis de rester clean mais je ressemble à rien dernièrement. Je dors pas, j'arrive à peine à tenir mon rassoir sans trembler. Graham a beau me dire que je me débrouille bien, et que cela va passer. Je peux plus me voir en peinture, mon reflet dans le miroir crasseux des wc me fait penser à ce film de zombie à deux livres. J'ai des cernes aussi grosses que des traces de pneus. C'est pas la tête d'un winner ça, comment voulez vous que je drague les filles avec la gueule d'Elton John ? Il fait enfin son entrée, un mec aussi fin qu'un mikado, mon sauveur du jour.

LUI « Clay, mon pote ! Je peux faire quoi pour toi ? »
MOI« Tu me connais, la même chose que d'habitude. »

Il me sort la marchandise sur le bord du lavado, avant de tout remettre dans un sachet et que le pousser dans ma direction. J'ai beau me trouver toutes les excuses du monde, je me trouve lamentable, et j'ai une pensée pour mon frère. Je me sens mal, je pense que je vais lui vomir dessus. Je pense aussi à ma mère, si elle me voyait en ce moment cela la tuerait. Le mec semble content de me revoir. Il me raconte sa vie, pour la mienne il peut se brosser. Il me rappelle que j'avais lancé à tout le monde que j'étais clean maintenant. Je dois bien le faire rire avec mes résolutions qui tienne même pas un mois. Allez, donne moi cette merde, je veux plus penser à tout cela. Je veux planer, ne plus être cette merde qui n'a aucun avenir. Il m'attrape la main, et veux me rappeler que rien n'est gratuit dans ce monde. Un chômeur qui crèche chez son frère ça n'a pas de fric, il s'attend à quoi.

MOI « Tu peux me faire crédit ? je te payerais la semaine prochaine. »
LUI « Tu sais que je te fais plus crédit...Mais on peut s'arranger »
MOI « Ouais je vois... »

Il me sourit et s'avance jusqu'à la première cabine, je souris à mon tour sans vraiment comprendre pourquoi. Il pousse la porte et m'invite à rentrer avec lui. Le message est clair, il me laisse aucune chance d'imaginer payer ma dette autrement. Je me dis que je devrais être choqué. Et, j'aimerais vous dire que j'ai tourné les talons, que je suis rentré chez moi sans demander mon reste. Ouais, et bien, je suis rentré dans cette cabine, vous pouvez me huer maintenant. Pour la suite, je vous épargne les détails, tout cela pour dire que j'ai eu ce que j'étais venu chercher. No comment...


Je marche pas droit sous une pluie battante, je suis en plein bad trip. Le ciel est noir et je sais pas s'il a coupé sa merde avec du talc mais j'ai l'impression de me décomposer dans la rue. Je crois que j'ai besoin de dormir, je pense tomber comme une masse cher Graham. Une blondasse dans son ensemble Prada me regarde de travers, je lui lance un regard, de quoi lui glacer le sang. Elle change carrément de trottoir. Ma tête fait un bruit bizarre à chaque pas, comme si mon cœur était remonté d'un coup pour se loger au fond de ma caboche. Je m'apprête à traverser la rue, j'ai pas à me plaindre, il habite un beau coin. En parlant du loup, je lève les yeux et je vois mon frérot. Mauvais plan, j'ai pas trop envie qu'il me voit dans cet état là. Malgré la pluie et le froid, j'ai laissé mon manteau au bar, j'ai tellement chaud qu'on pourrait faire cuire un œuf sur mon torse. Je m'apprête à faire demi-tour quand je remarque qu'il est pas seul. J'aime pas comment ils se regardent.

MOI « Frack, c'est qui l'enfo*** avec lui ?»

J'hallucine mais je sens comme une attraction entre eux. Ok, il ne lui tient pas la main, ils ne s'embrassent pas. Mais il y a clairement quelque chose entre eux où alors c'est la drogue qui me fait divaguer. Non, mais c'est sur, ils mettent trois heures à se dire au revoir. C'est bon, on dirait qu'il va falloir un pied de biche pour qu'ils se quittent. C'est drôle, la tête du vieux machin semble me dire quelque chose. Oui, dépassé la trentaine vous êtes un ancêtre pour moi. Cela doit être un acteur ou quelque chose comme cela, en tout cas c'est vrai ce qu'on dit. Au ciné, ils ont toujours une plus belle gueule.

MOI « C'est bon, allez tu peux retourner dans ta caravane. Tu lui veux quoi à mon frère, pervers ? »

Je sais qu'ils peuvent pas m'entendre mais cela me fait du bien de parler tout seul. Je sens la colère monter, et j'ai vraiment envie de frapper dans quelque chose. Mais allez y continuer à vous regarder comme si personne existait. J'espère qu'il se tape pas ça, quand même. Je me suis jamais intéressé à sa vie sexuel je dois dire. Je suppose que Graham en a une, vu que je trouve toujours des capotes dans le tiroir de sa commode quand j'en ai besoin. Non, mais là c'est carrément de la gérontophilie, beurk, il va lui claquer dans les doigts s'ils le font. Je peux pas en voir d'avantage, il faut que je me casse, sinon je vais frapper quelqu'un.


Je suis dans un bar, ma bière dans la main je demande rien à personne. Je me sens toujours aussi mal, mais ce qui me fait le plus mal c'est repenser à ce mec avec mon frère. J'ai depuis longtemps accepté que Graham soit gay, vu que lui a accepté le fait que je sois qu'un sale camé. J'ai beau dire, j'ai rien contre eux sur le principe. Je sais que suis pas très clair parfois, mais il y a une colère en moi. Dés que le sujet arrive sur la table, c'est comme si on appuyait sur un bouton, et je pars en vrille. Comme si cela me touchait personnellement, et je comprends pas pourquoi. Je finis ma bière tranquillement quand mon revendeur avec son tee-shirt " I'm gay ! I'm famoux " arrive par derrière et pose une main sur mon épaule comme si on avait gardé les cochons ensemble.

LUI « Alors, on s'éclate ? Tu veux passer chez moi aprés ? »
MOI « Non je pense pas, je suis pas pd. »
LUI « Allez, arrête tu es comme moi, tu es une pédale, il est temps que tu assumes.»

Et voilà, on se retrouve dans ses chiottes où je suis entrain de faire la tête au carré à ce pauvre mec. Vous savez tout, pourquoi je m'énerve pour une simple insinuation. Je me rends compte à ce moment précis, que j'ai un vrai problème. Je me pensais juste con, mais il cela va plus loin. Je m'énerve car au final, je sais pas ce que je suis. Heureusement pour lui, on vient m'arrêter, et me jeter dehors. C'est sur, il me revendra plus rien après cela, et c'est pas plus mal. Il est temps que je rentre chez moi. C'était vraiment pas une bonne journée à mon goût.