Early Birds [Eli]

Callum, bien qu’ayant de très bons aprioris sur Eli, ne comprend vraiment pas pourquoi ce dernier commence à lui parler de ses sous-vêtements ; ce n’est pas tant qu’il s’en moque mais plutôt qu’il ne voit pas en quoi les petites tenues de son interlocuteur sont ses oignons. Seulement le voilà lancé et son esprit de met à vagabonder dans des mondes étranges et étrangers, et petit à petit il en vient à déshabiller Eli du regard, en dépit de ses sentiments pour Graham (oh et puis les sentiments chez les gays…). [C’EST SUPER SEXY ALORS ON ENLEVE LES ENFANTS DE DEVANT LE POSTE (ET AUSSI LE MARI POUR QU’IL NE VIRE PAS SA CUTIE). Eli est langoureux, comme un mannequin pour sous-vêtements (tiens tiens on y revient) ; il fixe Callum d’un air tellement aguicheur que ça aurait dû l’alerter que ce n’était qu’un fantasme, et lentement, il remonte son polo sur son torse musclé qui n’est sans doute pas si musclé dans la vraie vie, puis l’enlève et le jette à terre dans un geste soi-disant sexy inspiré des plus mauvais films pornos qui constituent la vidéothèque « plaisirs coupables » de Callum. Il déboutonne silencieusement son jeans blanc et le fait descendre, mais se prend le pied dedans et se casse la figure par terre. Pas démonté pour autant, Eli se redresse et il est à présent quasiment nu, ne porte plus qu’un slip blanc tellement peu efficace pour cacher quoi que ce soit qu’il l’enlève comme par enchantement et se collant contre corps encore tout habillé de Callum, ce dernier étant complètement ébahi, Eli murmure :

ELI : « Prends-moi entre le café et le thé à Cape Valentine si tu as le temps. Prends-moi entre le café et le thé à Cape Valentine si tu as le temps. Prends-moi entre le café et le thé à Cape Valentine si tu as le temps. »

C’est là que Callum revient à la réalité, ça ne fait aucun sens ce qu’Eli est en train de dire. C’EST BON LE MARI PEUT REVENIR.] Callum secoue légèrement la tête et en face de lui se trouve Eli Roy, complètement habillé et qui vient de dire :

ELI : « Vous êtes en avance, je peux vous proposer de prendre un café ou un thé ? J'aimerais vous parler de Cape Valentine si vous avez le temps. »

Callum sourit, l’air sans doute plus idiot que la moyenne (que quelqu’un aille rassurer Rupert Grint, il est toujours en tête du peloton de ce côté-là), et hausse les épaules, l’air d’être suffisamment important pour s’en ficher de A à Z.

CALLUM : « Oh pourquoi pas après tout, on a largement le temps ? Cape Valentine ? Je suis toute ouïe… Mais si c’est pour me demander de rajouter encore du temps de nudité à l’écran, j’ai bien peur de ne pas pouvoir accéder à votre demande sans transformer un soap-opéra en série X, et surtout sans sacrifier encore un peu plus de mon intégrité professionnelle. »

Eli ne savait pas si son humour avait du mal passé, mais il sentit comme un grand moment de solitude alors qu'il s'apprêtait à proposer de partager une boisson chaude dans l'attente de la prochaine réunion. Cela ne dura que quelques secondes, mais il crut avoir perdu le grand Callum Star. Le brun à la barbe naissante, eu l'impression de voir le scénariste disparaître dans ses pensées. Le visage songeur de son interlocuteur avait les signes qui ne trompaient pas, et il se demanda bien à quoi il pouvait bien penser. Eli, plus que polit (où aussi conne qu'une porte de prison), laissa Callum finir sa rêverie, après tout c'était peut être la naissance d'un nouveau scénarii qui allait bouleverser le monde cinématographique.

Eli aurait pu tout à fait laisser pendant une heure, la grande Star avec lui et son attaché case pour une grande discussion au sommet. Mais il reposa sa question jusqu'à qu'il fasse réagir le bel homme aux magnifiques cheveux châtains clairs. Le sourire de celui-ci le fit plaisir, et décida d'ouvrir la marche, ne remarquant pas le mouvement d'épaule.

CALLUM : « Oh pourquoi pas après tout, on a largement le temps ? »

Le garçon ouvrant la marche, se retourna et pointa sa montre dans un geste rapide et sur un ton enjoué.

ELI : « Plus d'une heure...Vous êtes tombé du lit ? »

Quittant la grande salle de réunion, il commença sa marche vers le poste de cuisine ouvert, avec tout le confort moderne. Les bureaux étaient encore vides (des vraies faignasses ses pédales, sûrement encore alcoolisé par la nuit d'hier)

CALLUM : « Cape Valentine ? Je suis toute ouïe… Mais si c’est pour me demander de rajouter encore du temps de nudité à l’écran, j’ai bien peur de ne pas pouvoir accéder à votre demande sans transformer un soap-opéra en série X, et surtout sans sacrifier encore un peu plus de mon intégrité professionnelle. »

Tout en marchant d'un pas tranquille, il fit en sorte de se retrouver au même niveau que Callum. Il hocha la tête de façon violente, tout en rougissant de tout son être. Une image revenait à lui, une image dénudée et clairement pornographique, mais nous y reviendrons plus tard.

ELI : « Non rien de tout cela ! Je vous rassure tout de suite. C'est plus à propos de Dave, votre producteur qui travaille aussi sur le uTalk...»

Eli arriva le premier dans l'espace dédié à la détente, avec ses grands canapés confortables, ses tables, ses bouilloires, et ses machines à cafés. Il était temps de revenir à cette image, car il avait croisé un Callum, il y a deux jours. [ ÉLOIGNEZ LES JEUNES, GRAHAM, LES CHIENS, IMAGES CHOQUANTES EN VUE] C'était en voulant parler à Dave, son producteur, où comme il l'appelle Gros Porc Puant à l'haleine sauce piquante. Qu'il se retrouva à une heure plus que tardive dans la tour. La salle de vidéos, avec leurs bans de montages permettaient une certaine intimité. Roy, remarqua avant même d'entrer dans la salle, qu'il avait quelque chose d'étrange. Il voyait GPPAHSP de dos entrant de s'énerver sur le ban de montage, et c'est uniquement après l'avoir entendu qu'il comprit.

DAVE : « Tu aimes cela Callum !!?? Hein ! Ma vilaine !!! HEIN !! Tu aimes cela !!! »

C'est en pivotant un tout petit peu la tête, que le garçon comprit que GPP ne s'énervait pas sur la table, mais plutôt sur le corps de la personne qui reposait dessus. Roy ne savait pas s'il devait rire ou vomir. Alors il fit les deux, vomissant d'abord un peu dans sa bouche, et ravalant le tout en voulant rire. L'expérience la plus horrible de sa vie, après l'expérience Twilight. Dave dû avoir terminé son affaire, car le certain "Callum" descendit de son promontoire et remonta son pantalon. Ouf, c'était juste un stagiaire qui voulait profiter des avantages des promotions canapés. Celui-ci n'avait rien à voir avec le grand Callum Star, le seul et l'unique. [ FIN, FAITE REVENIR GRAHAM, LES JEUNES ET LES CHIENS]

Eli ne savait pas s'il devait faire part de ce souvenir à la Star. C'était peut être, encore trop tôt pour raconter des choses grivoises. Callum ne lui ayant encore pas souligné ce qu'il désirait, entre le café et le thé. Il fit un mouvement entre les deux, tout en regardant Callum "lequel préférez vous ?".

DAVE : « Je suis embêté, Dave, veut que je fasse une apparition dans Cape Valentine. Et, je préférais en parler avec vous, c'est votre bébé et surtout je suis loin d'être un acteur. »

ELI : « Plus d'une heure...Vous êtes tombé du lit ? »

Callum n’était bien entendu pas tombé du lit, il avait tout simplement été stupide et c’était imaginé qu’il lui faudrait plusieurs mois pour traverser Londres en métro alors qu’au final, il ne lui avait fallu que quelques dizaines de minutes. Bien entendu, il apprécie le ridicule de la situation dans laquelle il s’est lui-même mis mais préfère ne pas prendre le risque de descendre dans l’estime d’Eli et il prend le parti de mentir, ou tout du moins d’enjoliver la réalité.

CALLUM : « En réalité je me trouvais chez un ami à deux pas d’ici et comme je m’y ennuyais, je me suis dit qu’être en avance ne me coûterait rien… J’avoue que je ne pensais tomber sur personne d’autre à cette heure avancée ! »

Ah non, il n’a pas enjolivé la réalité, il l’a carrément étranglée, coupée en morceaux et enfermée à double-tour dans un coffre en bois qu’il a ensuite jeté à la mer. Mais Callum n’a d’autre choix que de prier pour qu’Eli ne demande pas plus de précisions, et pour que si jamais il en demande, il se satisfasse de celles que Callum lui donnera. Pendant ce temps, les deux jeunes hommes marchent tranquillement –vous avez vu l’heure ? Ils trainent même !– et finissent par arriver dans la salle de pause où se trouvent tous les instruments idéaux pour occuper un temps de pause bien mérité, ou dans le cas de Callum et d’Eli, un début de journée complètement vide. Eli fait signe à Callum de choisir et ce dernier s’exécuta aussi rapidement que possible, parce qu’il asoif et en plus ce n’était pas lui qui va payer à la fin (nouveau site web de Callum à l’adresse suivante : http://www.jesuisunestaretjenaimepaspayer.co.uk). « Café noir s’il vous plait. » Tout en prenant acte de la réponse ô combien élaborée de Callum, Eli dit :

ELI : « Je suis embêté, Dave, veut que je fasse une apparition dans Cape Valentine. Et, je préférais en parler avec vous, c'est votre bébé et surtout je suis loin d'être un acteur. »

Quel imbécile ce Dave ! Il ne voit qu’une chose : l’argent, et pour lui, avoir Eli Roy en guest-star dans Cape Valentine, c’est une opportunité royale pour se faire des bourses en or, peu importe que le garçon ne soit pas acteur et n’ait même aucune expérience dans la comédie ; tout ce qui importe à cette madone, c’est que son portefeuilles enfle de jour en jour… Il se fiche complètement de l’intégrité de l’art, de la qualité du jeu des personnes qu’il engage (il n’y a qu’à voir l’incompétence de la plupart des acteurs qui ne sont bons qu’à se pavaner les fesses à l’air devant la caméra). Callum, sous le coup de l’émotion, laisse échapper le plus gros juron qu’il connaisse… « Flûte ! » Parfaitement conscient de la ‘grossièreté’ de ce qu’il vient de dire –mais inconscient qu’il n’aurait pas faire plus gay que ça, Callum sourit d’un air désolé et se reprend :

CALLUM : « C’est juste que… Ne le prenez pas mal vraiment… Mais voyez-vous, Cape Valentine est une série télé, et comme vous le dites vous-même, vous n’êtes pas acteur… Je veux bien croire que vous soyez prêt à faire preuve de ténacité et de bonne volonté, mais c’est comme demander à un footballeur de devenir champion olympique de natation. Et puis vous savez, on vous demandera sans doute de montrer vos fesses à l’écran. Non pas que je n’ai pas envie de les voir, hein… Ni que j’aie envie de les voir ! Enfin, peut-être qu’elles sont très belles, qu’elles sont sculptées, galbées et… Ce n’est pas l’alarme à incendie que j’entends ? »

Callum n’entend rien du tout, à part sa propre connerie qui tombe en pelles entières de sa propre bouche. Il décide donc de changer la conversation coûte que coûte, bien conscient qu’il faudra y revenir plus tard –tant que les fesses d’Eli ne sont pas concernées, Callum se sent en sécurité (cf. message précédent). Il sourit, d’un air démesurément gêné, se gratte la tête, s’assoit sur l’un des canapés, se relève et murmure un « Jsuidésolé. » parfaitement inaudible à moins d’être collé contre lui.

CALLUM : « En réalité je me trouvais chez un ami à deux pas d’ici et comme je m’y ennuyais, je me suis dit qu’être en avance ne me coûterait rien… J’avoue que je ne pensais tomber sur personne d’autre à cette heure avancée ! »

ELI : « Si vous avez des choses à faire, je comprendrais. Vous êtes un homme occupé ! J'aimerais pas vous prendre votre temps. »

Roy avala les paroles de Callum, sans même se poser la question une minute si celui-ci le menait en bateau. Pour lui, c'était un honneur d'avoir une minute du temps de la Star, et ce qu'il faisait de son intimité, ne le regardait pas du tout. Le scénariste pouvait être là plus tôt pour se faire un shoot rapide dans les toilettes, où encore danser nu dans les bureaux de Modern Boys-TV. Avant d'aller frotter ses parties intimes sur les chaises des grands dirigeants, cela lui était égale. Pour l'instant, le plus important c'était dissimulé ce sourire qu'il ne pouvait s'empêcher d'avoir. (PUTAIN !!!! JE PARLE A CALLUM STAR !!!! AHHHHH !!!)

Enfin dans la salle de pause, il était temps d'enfin consommer ce café de l'amitié. « Ok pour la café. Cela en ferra deux ! ». Il se déplaça jusqu'à la machine à café, vrai R2-D2 sur patte, qui parle et qui a son propre caractère. Le ton de la machine était parfois étrangement cassant : " Insérez votre monnaie " (espèce de grosse patate et ne revenez jamais). Eli passa devant Callum dans son pantalon blanc moulant,et se pencha pour introduire la somme demandée. Sans penser, que bientôt, on parlerait d'elles. Il s'entretenait, son jogging régulier portait ses fruits lui apportant des fesses musclés et galbés. Le présentateur se tourna vers Callum après le « Flûte ! », attendant la suite, mais aussi le premier café.

CALLUM : « C’est juste que… Ne le prenez pas mal vraiment… Mais voyez-vous, Cape Valentine est une série télé, et comme vous le dites vous-même, vous n’êtes pas acteur… Je veux bien croire que vous soyez prêt à faire preuve de ténacité et de bonne volonté, mais c’est comme demander à un footballeur de devenir champion olympique de natation. Et puis vous savez, on vous demandera sans doute de montrer vos fesses à l’écran. Non pas que je n’ai pas envie de les voir, hein… Ni que j’aie envie de les voir ! Enfin, peut-être qu’elles sont très belles, qu’elles sont sculptées, galbées et… Ce n’est pas l’alarme à incendie que j’entends ? »

Pendant que le bruit de la machine à café donnait l'impression que R2-D2 allait bientôt imploser. Eli, resta bouche bée devant le monologue de son camarade. Pas choqué pour un sou, mais plutôt amusé en regardant Callum s'affaler sur un des canapés. Il apporta le premier café vers la Star avec un sourire encore plus grand. Il pensait parler comme à son habitude, en sortant les premières choses qui venaient, après tout, il ne pouvait pas faire pire.

ELI : « Tenez votre café...Moi et mes fesses nous vous remercions. » Il lâcha un petit rire pour détendre l'atmosphère. « J'aime bien qu'on remarque mes fesses, je m'entretiens et je prend toujours des pantalons une taille en dessous. Je pense que c'est les hormones, 3 mois sans sexe cela change un homme.... Je dis pas cela pour vous, je suis pas entrain de vous draguer, hein ?...Je crois qu'il es temps que je retourne à la machine à café.... »

Ah, si, il pouvait faire pire. Roy fit un grand "o" avec sa bouche et retourna à sa machine à café en se frappant le haut du crane. Le fils du premier ministre, n'avait jamais été gêné de sa vie. Il se sentait pourtant bien avec Callum, et sur le moment assez en confiance pour parler librement. Le garçon dans un silence religieux introduisit une nouvelle pièce pour son café.

ELI : « Tenez votre café...Moi et mes fesses nous vous remercions. » Il lâcha un petit rire pour détendre l'atmosphère. « J'aime bien qu'on remarque mes fesses, je m'entretiens et je prend toujours des pantalons une taille en dessous. Je pense que c'est les hormones, 3 mois sans sexe cela change un homme.... Je dis pas cela pour vous, je suis pas entrain de vous draguer, hein ?...Je crois qu'il es temps que je retourne à la machine à café.... »

Encore cet exposé éhonté de sa vie… Cette fois-ci certes ce n’est pas de l’ironie destinée à montrer son erreur à Callum, mais ce dernier se trouve quand même fort étonné que son interlocuteur, l’homo sérieux par excellence, censé se comporter de manière exemplaire et fournir un chemin à suivre pour ses copains (ou plutôt copines) de la communauté gay, se sente obligé de lui parler de son postérieur, de comment il faisait en sorte de le maintenir et de le rendre attractif. Non pas que Callum trouve ça foncièrement désagréable ou qu’il s’en fiche, cela le met tout simplement mal à l’aise ; il se sent rougir et ses joues brulent mortellement lorsqu’Eli tente de le rassurer sur ses intentions et il détourne volontairement la tête en souriant d’un air tellement coincé que le Pape n’aurait jamais fait mieux et l’aurait pris pour un enfant de cœur.
Pendant qu’Ei est à la machine à café, attendant le breuvage qui devrait –ou non– le sortir de l’embarras, Callum boit une gorgée de son café gracieusement financé par la maison Roy, et une fois avalée, il coupe le silence mortifié qui s’est installé entre ces deux personnes adultes et qui agissent comme deux adolescents idiots et inexpérimentés :

CALLUM : « Alors comme ça vous voudriez jouer dans Cape Valentine hein ? Comme je vous l’ai dit, pour vous ça risque de ne pas être facile, d’autant plus si c’est une première expérience et même si vous aimez que les gens fixe votre postérieur que je n’étais pas en train de fixer à l’instant même. »

Encore ces fichues fesses ! Mais qu’est-ce qu’elles ont de si intéressant ou de si particulier ? C’est sans doute un tout, mais Callum doit se les sortir de la tête et essayer de se concentrer sur autre chose, à savoir Cape Valentine ; oui voilà une technique imparable : se préoccuper de son travail, cela fonctionne d’ordinaire terriblement bien.

Roy avait voulu faire de l'humour, avec sa tirade mais se rendit vite compte que ses paroles pouvaient clairement être mal interprétés. Loin de lui d'être une de ses folles perdues. Ses homosexuels avec le feu aux fesses, avec des manières digne de la cage aux folles ( habillé comme Vincent Mcdoom) Est-ce que c'était l'effet Callum Star ?, en tout cas cette phrase ce n'était pas une de ses habitudes. Voulant singer ses consœurs en parlant de ses fesses, la Star devait maintenant avoir une toute autre image du présentateur. Pourtant, c'était un garçon sérieux, et non un chasseur. Par exemple, Roy voyait toujours les bonnes soirées londoniennes comme un moyen de se faire des nouveaux amis. Pour passer une bonne soirée et non pour agrandir le grand livre de ses coucheries inutiles - surtout si c'est pour se réveiller auprès d'un gros looser ou du chanteur de Gold -.

Mortifié, mais pas achevé, la machine à café R2-D2, lui ordonna de mettre à nouveau de l'argent pour son breuvage. Après tout, tant qu'il travaillera ici, il aura toujours un moyen de remonter dans l'estime du scénariste. La situation ne pouvait être plus embarrassante. Ce n'était qu'un maigre faux pas, rien qui ne puis-ce altérer la bonne humeur de cette rencontre. Le brun à la barbe naissante, chercha dans ses poches et ne trouva qu'une pièce de 5 sur lui. Pas grave, la machine venue de l'espace lui rendrait la monnaie. Le café était déjà entrain de torréfier, les effluves embaumant la pièce. " Veillez prendre votre monnaie " ordonna la machine. Préférant ne pas subir une autre remarque, Eli ne se pencha pas, mais s'abaissa pour mettre sa main dans la fente de la machine.

CALLUM : « Alors comme ça vous voudriez jouer dans Cape Valentine hein ? Comme je vous l’ai dit, pour vous ça risque de ne pas être facile, d’autant plus si c’est une première expérience et même si vous aimez que les gens fixe votre postérieur que je n’étais pas en train de fixer à l’instant même. »


ELI : « Oh grand dieu ! Non....Quoi que ? Je serais intéressé par l'expérience mais d'un point de vue analytique plutôt. Je me suis toujours intéressé aux développements des sexualités à travers les médias. C'est toujours une vitrine ouverte sur les changements qui s'opèrent dans la société et en politique... »

Roy s'arrêta un instant, un petit clic métallique se faisant entendre, la gourmette à son poignet - seul et unique souvenir qu'il gardait de son ex - venait de se prendre dans la fente de R2-D2. La machine encore silencieuse, commença juste à clignoter avec une énorme signal rouge sur le devant. Le présentateur de uTalk ne pouvait y croire, il avait la main prise dans la machine à café. Cependant, il essaya de ne rien montrer à son interlocuteur, décidant de reprendre la parole, bien décidé à faire croire que s'il restait dans cette position - c'est qu'elle est bien mieux pour lui répondre)


ELI : « Mais en réfléchissant, je me dis qu'avec votre accord, je serais plus intéressé de pouvoir assister au processus, de la création jusqu'à la mise à l'antenne. Je pensais écrire une thèse, que je souhaiterais publier, sur les nouveaux codes sexuels et leurs résultances. »

Le garçon bien décidé a occupé assez longtemps la conversation, avec un vraie sujet. Juste le temps de retirer sa main, sans que Callum ne le remarque. Il était clairement pas discret, et le mouvement du poignet d'avant en arrière aussi. Il essayait tant bien que mal de se défaire de ce piège (à con).

Voilà qu’Eli se met à parler sérieusement, ce qui suscite l’attention de Callum et fait dévier ses pensées depuis son postérieur jusqu’à son intellect. Discuter de son travail et aborder des termes sérieux font partie des meilleurs moyens pour attirer l’attention de Callum ; ennuyeux diront certains, et ils se pourraient qu’ils n’aient pas tout à fait tort. Mais pour l’instant, notre chauve préféré est plus que soulagé de pouvoir parler de quelque chose d’autre qui n’inclut pas les fesses d’Eli et il l’écoute parler avec la plus grande attention. Il ne se peut cependant s’empêcher de remarquer qu’il se trouve dans une position étrange qui ne semble guère confortable et que personne d’autre n’a sans doute adopté pour parler à quelqu’un, hormis Eli à ce moment précis ; à cette position vient s’ajouter un mouvement suspect du poignet qui évoque bien des choses à Callum et ce dernier est alors dans l’obligation de croiser les jambes parce que ça fait plusieurs semaines qu’il n’a pas eu droit à ce genre de plaisirs et que donc il est particulièrement sensible au premier idiot à pantalon moulant qui fait des gestes du poignet étranges.
Cette fois-ci, il a beau essayer de se concentrer sur ce que dit Eli, rien n’y fait et Callum ne peut s’empêcher de trouver l’attitude de son interlocuteur pour le moins étrange. Il tente à nouveau de se focaliser sur les mots qui sortent de la bouche du fils du Premier Ministre mais voici les seules choses qu’il parvient à retenir de tout ses beaux discours : processus (…) thèse (…) codes (…) résultances. Pas bien probant, comme essai, mais Callum n’abandonne pas et tente d’articuler une réponse intelligente à ce que vient de dire Eli, tout en essayant d’oublier ce qui se passe sous yeux.

CALLUM : « Eh bien euh… Vous pourriez toujours passer quelques jours sur le plateau… pour voir comment on fonctionne, comment ça marche, une journée ou deux… Voilà… eh bien entendu, la porte de mon bureau vous est ouverte quand vous voulez !... pour suivre le processus d’écriture hein… Ecoutez, éclate-t-il tout à coup, puis-je vous aider en quoique ce soit ? »

Il a beau avoir essayé de toutes ses forces, Callum n’a pas réussi à contenir son étonnement face à l’attitude d’Eli et se lève soudainement, puis s’approchant de lui, s’aperçoit qu’il a coincé son bracelet dans la machine. Callum hésite puis demande rougissant :

CALLUM : « Vous voulez que je vous aide à vous sortir de là ? »

Roy n'avait pas annoncé ses prochaines envies d'écritures, de manière à avoir l'air plus intelligent. La politique, ses ressorts, comme ses évolutions étaient son premier cursus. Il recueillait depuis plusieurs mois des informations pour débuter son livre - car il ne pensait pas rester dans l'histoire avec son émission uTalk - . Pourtant, la situation était singulière, le garçon au QI de 140 et avec un doctorat en poche avait la main coincé dans la machine à café. Il avait vraiment de quoi douter de son intelligence, c'était vraiment le combo ultime aujourd'hui. Il passait tour après tour, de l'homosexuel des bas fonds plus intéressé par la forme de ses fesses que par le réchauffement climatique. Par l'homme assez bête pour arriver à ne pas retirer sa gourmette (mais la fermeture de cette saloperie, c'était coincé elle même dans la fente). Quoi, qu'en réfléchissant plus d'une minute, ce n'était pas vraiment de la faute à son intelligence, mais plus à son côté maladroit.

Une malédiction qui lui était tombé dessus depuis tout petit, il cassait les choses, avait des troues dans les mains et provoquait de nombreux accidents mineurs. Peut être très drôle à regarder de l'extérieur, mais sur l'instant présent très humiliant, et surtout quand il avait enfin la chance de pouvoir rencontrer Callum Star. C'était ridicule, comment parler de son projet, avoir l'air sérieux, accroupi, avec sa main droite dans la fente qui rends la monnaie. La tête pivotante, Eli essayait d'alterner entre sa main et le scénariste, remarquant que la scène qu'il voyait le déroutait quelque peu. (Non, il ne faisait pas une petite gâterie à la machine avec sa main). Le présentateur, lui aussi, ayant beaucoup de mal à se concentrer sur les paroles de Callum. Il pensait avoir compris l'essentiel, il n'était pas contre à que Roy investisse les dessous de Cape Valentine. Puis il sursauta quand le bel anglais éclata.

CALLUM : « (..) Ecoutez, éclate-t-il tout à coup, puis-je vous aider en quoique ce soit ? »

Eli se sentait ridicule, mais il devait affronter la vérité, et le genoux à terre, le regard frôlant le sol, il avoua enfin.

ELI: « La fermeture de ma gourmette c'est coincé dans la fente de l'appareil... »

Le garçon rougissant à son tour en voyant la grande Star rompre la distance qui les séparaient.

CALLUM : « Vous voulez que je vous aide à vous sortir de là ? »

[ MOMENT SEX AU RALENTI - Les yeux gris vert d'Eli à la fois pétillant et fuyant, se levèrent pour voir Callum à ses côtés. Dans sa position, il se retrouvait nez à nez avec le (l'entrejambe) pantalon de son interlocuteur. - FIN DU RALENTI] "Oh, il a l'air en forme ce matin Callum Junior " pensa Roy. La bouche en cœur, et le sang lui montant directement au cerveau, il fallait qu'il dise une chose immédiatement avant que cela dérape.

ELI : « Oui...Bien sûr...Si vous pouviez vous baisser, je n'arrive pas avoir accès au fermoir...Juste avec deux doigts vous devriez pouvoir... »

Le cœur battant la chamade, et se laissant bercé par le doux parfum de la Star. Il sentait si bon, qu'il prit un petit temps avant de lui montrer la zone à l'intérieur de la machine où il allait avoir besoin de son aide. Continuant d'hésiter à le regarder dans les yeux, et essayant de dissimuler sa profonde gêne.

ELI : « Oui...Bien sûr...Si vous pouviez vous baisser, je n'arrive pas avoir accès au fermoir...Juste avec deux doigts vous devriez pouvoir... »

Callum obéit à la requête d’Eli et se baissa, pliant les genoux pour se retrouver à la même hauteur que ce dernier, puis avança son bras jusqu'au poignet d’Eli, celui où se trouvait le bracelet prisonnier de la vile machine à café qui s’était aussi rendu compte à quel point Roy était sexy et ne voulait donc plus le laisser partir. Les genoux pliés, Callum se trouva donc à la hauteur d’Eli et avança pour défaire le fermoir du bracelet qui l’empêchait de partir ; cependant, au lieu de faire cela, il se contenta de caresser son bras, remontant jusqu’à son épaule, puis se pencha en avant, rapprochant son visage de celui d’Eli, et déposa sur ses lèvres un baiser tendre et à la fois timide et assuré. Timide parce qu’il était hésitant mais assuré parce que Callum ne s’importuna pas de questions et n’eut pas peur d’être repoussé ; il voyait bien que le fils du premier ministre en mourrait également d’envie. D’ailleurs, ce dernier répondit au baiser de Callum, et la force de son désir fut telle qu’il brisa son bracelet pour enlacer Callum ; tous deux tombèrent sur le sol, et Eli, chevauchant Callum, se déshabilla à nouveau, enlevant un à un tous ses vêtements, les mains baladeuses de Callum l’aidant dans sa tâche.

Ou pas, et encore une fois, Callum s’était fait avoir par ses rêves qui prenaient décidément trop souvent le pas sur la réalité… Il était bien accroupi devant Eli, mais personne n’embrassait qui que ce soit et il était tout simplement en train de jouer avec le fermoir du bracelet du jeune homme pour l’ouvrir. Se sentant plus que ridicule d’avoir laissé libre cours à ses fantasmes inavoués, Callum s’activa encore un peu plus pour en finir avec cette situation ridicule et parvint à ouvrir le fermoir qui laissa ainsi son propriétaire aller librement. Callum se détacha donc d’Eli, et en faisant cela, effleura sa joue et sa jeune barbe ; se sentant rougir encore plus comme une petite collégienne émotive, Callum sourit d’un air tellement gêné que ça en devenait ridicule puis regarda Eli droit dans les yeux, ce qui le fit complètement fondre. Callum, que voulez-vous, est quelqu’un qui a bon goût, et qui a bien du mal à résister à quelqu’un d’aussi attirant qu’Eli. Et sans résister davantage, il se pencha en avant et embrassa Eli. POURDEVRAI. Confettis, musique lyrique, applaudissement du public en délire. Callum se redressa soudainement et se mit à danser. [NB : le passage suivant est sous la forme d’une comédie musicale, imaginez donc Callum en train de danser, avec de la musique et des effets.]

Eli fut très content d'être à nouveau libre de ses mouvements, se malaxant le poignée comme un prisonnier en fuite qui aurait réussi à prendre la tangente. Ce bracelet, il n'en voulait clairement plus, déjà il ne savait pas pourquoi il l'avait gardé sur lui. On ne garde pas sur soi les preuves d'un amour passé et résolu, mais il était trop sentimental. C'était l'occasion de s'en débarrasser, le gourmette une fois ouverte, tomba au sol et son regard décida de laisser le bijou à l'endroit où il était. Cela ferra surement la joie de la personne qui le ramassera, mais il avait clairement plus envie de porter le cadeau de son ex. Surtout avec ce genre de message qu'il ne croyait plus du tout depuis sa rupture: " A toi pour toujours". Cependant Eli, ne pensa pas longtemps à Milton, la suite des événements occupa son cerveau comme un gigantesque tsunami. Une vague qui le submergea, pour le laisser sur le rivage perdu et trempé de partout.

Le rapprochement avec Callum et leurs peaux qui s'effleurèrent, lui assécha la gorge. Le regard en coin, il dévora les lèvres de l'anglais, belles et fines, de manière clairement gênante. Roy ne contrôlait rien, il avait toujours trouvé le scénariste attirant. Un vrai fantasme cinématographique vivant qu'il rencontrait enfin. Il n'y avait rien d'étrange à cela, il ne connaissait pas un homosexuel qui se respectait qui ne trouvait pas Callum à son goût. Donc ce baiser qui tomba, fut comme un rêve éveillé. Il n'eut pas vraiment le temps de rendre celui-ci ou vraiment de l'apprécier, encore sous le choc de cet événement. C'était un trait de caractère de la Star ? Une pratique courante avec ses partenaires de travail ? Un moment pour dire bonjour dans le milieu du cinéma ?

Pourtant pas le temps de vraiment se poser la question, avec ce spectacle troublant où il vit la grande Star commencer une petite danse. Le regard du présentateur se perdit quelques secondes sur le côté, avant de revenir et de voir une chose étrange. Le garçon se releva violemment, poussa en arrière l'homme pour le faire chuter dans le canapé. Le regard lubrique du garçon éclairait son visage bien décidé à arracher tout les vêtements de l'homme avec ses dents. Il retira son haut, frappa son torse bien huilé comme les gladiateurs romains. Le garçon monta sur l'homme , en l'enfonçant de force dans le canapé avec ses petit bras. Il attrapa les mains de l'homme et les posa sur son torse pour qu'il le caresse de haut en bas. Puis sans raison il gifla l'homme une première fois, " Tu as été un trés trés vilain garçon ! Un trés vilain garçon !! " Puis une deuxième fois avec plus de violence, l'homme semblait aimer cela, son regard tout aussi lubrique. Le garçon défit sa ceinture et ouvrit son pantalon, et guida la main de l'homme jusqu'à son...

Eli secoua la tête, reprenant pas dans la réalité, cette scène torride n'était point ce qu'il se passait entre lui et Callum. C'était ce qu'il se passait entre Tod et James, dans le petit écran installé dans la salle de pause. Une série typique de la chaîne Modern-Boys Tv, des beaux garçons et des scènes torrides. La télévision bien évidence fonctionnait depuis le début, mais il n'avait pas prêté d'importance aux images, "C'est un peu chaud comme programme dés le matin..."pensa t-il. Son absence n'avait duré que quelques secondes, juste le temps de retourner auprès de la Star. Il se leva (pourdevrai), s'approcha du bel anglais, posant une main sur son épaule pour l'arrêter dans sa danse.

ELI : « Désolé...Je n'ai pas bien compris ce qu'on vous venez de me dire...J'ai besoin d'un rafraichissement... »

Il s'avança et l'embrassa, abusant de ses lèvres le plus longtemps possible. Il allait peut être se prendre une grande claque, mais il se sentait clairement attiré par le scénariste, et il n'était pas du genre à cacher ses sentiments.

Callum se sentait léger d’avoir enfin laissé libre cours à ses pulsions et cela se manifesta par une sorte de danse de la pluie sur You’ve Got the Love de Florence + the Machine. La joie se lisait dans chacun de ses mouvements, on aurait tout simplement dit une adolescente écervelée qui venait de décrocher son premier rendez-vous avec son voisin d’à côté, et peu importe qu’il soit boutonneux, gros comme trois hommes et qu’il sente le vieux papier peint. Mais enfin, s’il y en avait bien un qui ne correspondait pas à cette description pourtant fort sexy, c’était Eli et son visage angélique à faire fondre le cœur de pierre du Pape. Callum n’était pas encore amoureux, pas déjà, mais il le trouvait tout à fait à son goût et il aurait vendu sa mère, son père et sa sœur pour le sourire d’Eli.

Alors que Callum dansait, Eli s’approcha de lui et posa sa main sur épaule ; Callum fut bien entendu très étonné d’être ainsi arrêté et se demanda ce qui pouvait bien passer par la tête d’Eli.

ELI : « Désolé...Je n'ai pas bien compris ce qu'on vous venez de me dire...J'ai besoin d'un rafraichissement... »

Et tout à coup, comme dans un film pornographique, Eli colla ses lèvres contre celles de Callum. Ce dernier se laissa complètement faire, lapetitecatinsansvertu, et il répondit même au baiser d’Eli ; les deux hommes restèrent collés l’un à l’autre pendant fort longtemps et si on n’était pas sur Modern Boys, on se serait cru en plein milieu du dernier épisode de Cape Valentine… Il n’aurait manqué qu’un déshabillage langoureux des deux hommes et… Attendez, cela serait-il en train de se passer ? Non, du tout. Pas du tout même. Callum se décolla juste légèrement d’Eli pour venir l’embrasser dans le cou et lui murmura à l’oreille :

CALLUM : « C’est bizarre… Je te connais à peine, je ne sais même pas si tu as un petit ami, je ne connais pratiquement rien de toi en dehors de ce que les journaux inventent jour après jour et pourtant tu me plais terriblement. Terriblement… »

Vous allez me dire que vous trouvez qu’il se passait beaucoup de choses pourdevrai ce jour-là et vous aurez raison, mais ne nous en plaignons pas : Callum fit descendre ses mains le long du dos d’Eli puis les posa sur ses fesses, comme il l’avait tant de fois rêvé depuis qu’il l’avait rencontré, puis finit par enlacer ses doigts avec ceux d’Eli, l’embrassant à nouveau.

Pour Roy tout était parfait, ce rapprochement et ses gestes à la fois tendre et torride. Quand il regardait Callum, ce baiser et sa suite, tout s'enchaînait à la perfection. Tout lui semblait juste, malgré la rapidité des événements. Digne d'une série télévisuelle américaine, il passait clairement à l'instant pour la (minipute)blonde sans cervelle. Mais le présentateur ressentait cette attirance au plus profond de lui, non pour certaines obscures raisons. Comme le fait, que Callum soit une star, et que des centaines homosexuels auraient pu lancer une chasse au sang pour un seul des baisers du scénariste. Qu'ils l'auraient (dans ses obscures délires) dépecer vivant, avant de jouer avec ses bijoux de famille, en hurlant des chants tribals.

Pour avoir survécu un jour à un concert des Jonas Brothers, avec juste quelques griffures et une perte d'audition sur deux jours. [Pour information: Il accompagnait juste sa nièce, et il n'a prit aucun plaisir. Il n'a acheté et porté aucun tee-shirt de Nick lors de ce concert. Et, il ne possède aucun mp3 de ce groupe dans son ipod - non pas la peine de vérifier son lecteur mp3 - J'ai dit de LÂCHER ce put***, allez ouste bande de chacals] Il savait que cela pouvait être dangereux, mais Callum l'intéressait pour lui. Ce qu'il dégageait, pour l'homme derrière le masque, ses yeux, ses mains et cet odeur qui lui donnait envie de mieux le connaitre. Il n'était pas amoureux, il n'avait pas un cœur d'artichaut et il lui fallait plus pour fondre littéralement. Mais ce baiser dans son cou, le fit frissonner de partout, abandonnant ses mains dans ses cheveux.

CALLUM : « C’est bizarre… Je te connais à peine, je ne sais même pas si tu as un petit ami, je ne connais pratiquement rien de toi en dehors de ce que les journaux inventent jour après jour et pourtant tu me plais terriblement. Terriblement… »

Les mots tombèrent avec justesse, et Eli ne put s'empêcher de sourire. C'était pas une grande déclaration qui aurait pu le faire s'enfuir en courant, mais juste ce qu'il ressentait lui aussi. Il laissa les mains de Callum faire leurs offices, et se colla à lui pour sentir son corps, mais aussi lui montrer qu'il ne le laissait pas indifférent (avecsonparfaitsoldatbienaugardeàvous). Roy laissa les siennes retomber sur le torse de la Star. Il leva ses yeux pétillants pour chercher les yeux de son interlocuteur, pour lui parler dans le blanc des yeux.

ELI : « Je me surprends moi même, tu as un effet euphorisant sur moi. Je me permet pas un tel rapprochement en général, qu'après deux trois dîners et un verre de chardonnet. Mais c'est vrai qu'on ne se connait pas, tu te poses des questions, je m'en pose aussi. »

Il accepta le baiser des Callum et serra sa main très fort dans la sienne. Puis il se décolla pour à nouveau lui parler, mais laissa sa main dans la sienne.

ELI : « Donc j'ai peur de te demander mais je me lance...Cela te dirait de déjeuner avec moi ? »

CALLUM : « Tu sais, je ne suis pas une tepu non plus, loin de là... Je n'embrasse pas les inconnus comme ça d'ordinaire... » (si si c'est vrai ! alleeeeeez !) « Mais ça n'engage à rien, un baiser. Bon même quelques baisers ça n'engage à rien... »

D'ailleurs, Eli ne semblait guère réticent, puisqu'il s'était collé fort contre Callum et -à moins que ça ne soit une manière fort étrange de montrer que non non il n'avait pas envie de le connaitre d'avantage- Callum sentait ce que Danielle Steel appellerait certainement, euh... la force de son désir contre le bas du ventre (le bassin, oui). Callum ne pouvait pas penser à une manière de rendre ce moment plus parfait, mais par contre il pouvait penser à cent façons de le pourrir. Il se mit donc à prier lepetitjésuslaviergemarieetdieutoutpuissant, tout cela dans le seul et unique but que leur intimité reste préservée. On n'a pas le droit à beaucoup d'instants magiques comme ceux-là, dans lesquels ont s'autorise quelques pas de danse après tout. Eli-le-dieu-vivant-dont-on-ferait-bien-son-quatre-heures-tous-les-jours-à-toute-heure suggéra alors qu'ils aillent déjeuner. Avait-il perdu la tête ?

CALLUM : « A cette heure-ci ? On risque de trouver peu d'endroits ouverts, mon pauvre. Mais pourquoi ne pas nous asseoir sur cette banquette et rester entre nous, tranquillement, à discuter et à se bécoter comme des lycées ? Après tout, les premiers employés ne devraient pas arriver avant plusieurs heures, nous sommes tranquilles pour l'instant. »

Et Callum se enlaça à nouveau Eli; c'était comme si Roy était un nounours géant que Callum voulait passer son temps à embrasser. Nounours qu'il voulait aussi censuré et qu'un de ces quatre,, si le temps était propice, il allait vraisemblablement censuré. Pour montrer que son idée était après tout une bonne alternative, Callum alla s'asseoir dans le canapé le plus proche et en tirant Eli par le bras, il l'attira à lui, le faisant tomber sur ses genoux.

CALLUM : « Tu vois on est bien ici aussi. »

ELI : « Je te rassure, je t'imaginais pas comme cela, j'ai toujours eu une image extrêmement positive de toi. » (si si on se moque pas, Eli est pas faux cul, mais il ne lit pas le Sun ou autres déchets, il ne fouille pas internet à la recherche possible de sex-tape) « Je suis d'accord avec toi, cela n'engage à rien, nous sommes deux adultes consentants... »

Même s'il avait un clin d'œil derrière certains mots pour souligner son côté sucré. Eli avait toujours eu un regard exercé sur le travail de la star. Il avait une haute estime de lui, et ce rapprochement ne faisait que confirmer ce qu'il savait déjà. Callum était un homme beau, et extrêmement fascinant. Tout ce qu'un homme gay et intelligent pourrait souhaiter avoir entre les mains de nos jours. Et, les fesses de l'acteur (qu'il avait montré dans ses films) étaient plus que miam-y. On lui servait tout chaud sur un plateau d'argent, mais que demandait le peuple. Le rapprochement qui suivit était tout à fait parfait, et Roy n'aurait échangé sa place contre rien au monde. En entendant la réponse de Star, à propos de sa demande d'aller déjeuner.
Le garçon bloqua intérieurement, en mode pause, voulant à la base juste proposer qu'il aille manger ensemble plus tard. A l'heure du déjeuner autour des midi comme tout un chacun.

ELI : « J'adhère à l'idée, cela va nous rajeunir. J'avais complétement oublié cette réunion tu vois. Tu m'as lobotomisé et je m'en moque complétement actuellement. Comme le fait que quelqu'un pourrait rentrer maintenant et nous surprendre. Après tout, si cela arrive je pourrais toujours dire que je t'aidais pour l'une de te scènes. »

Le garçon en mode marionnette, se laissa entrainer sur le canapé. Il avait le sourire aux lèvres, et tomba sur les genoux de l'anglais avant de s'accrocher à son cou. Bien installé, ses fesses sur Callum, et sa main s'oubliant sur le visage de son camarade. Il caressa sa joue, avant de l'embrasser, pour goûter à ses lèvres à nouveau. Puis se détachant avec délicatesse, sa main retomba sur la chemise du grand réalisateur. Le garçon grignota le premier bouton avec ses doigts avant de faire sauter le premier bouton du haut.

ELI : « On pourrait ne pas faire mieux. Je t'écrase pas au moins ? »

CALLUM : « C'est ce qu'on appelle vivre l'instant de plaisir mon chéri. »

Philosophie de comptoir, bonsoir. N'empêche que l'on s'en fiche pas mal des dialogues, quand il y a de l'électricité et de la tension sexuelle dans l'air, la preuve avec tous les films érotiques et/ou pornographiques sur le marché actuellement. Mais nous ne sommes ni dans l'un ni dans l'autre et les dialogues, on s'y intéresse. On va donc se permettre de prendre cinq minutes pour rire de la nullité de la phrase de Callum; c'était sans doute la plus mauvaise réplique jamais sortie de son esprit, hands up. Aucun film ou aucun épisode ne contenait de phrase aussi mauvaise que celle-ci. Pour se rattraper, Callum ne trouva qu'une seule technique, sourire d'un petit air amusé et coquin, du style jairienditmenveuxpas. Et apparemment, cela fonctionna à merveille puisqu'Eli se laissa entrainer et tomba avec Callum dans le canapé, sur ses genoux, où il commença à déboutonner la chemise de la Star, qui se laissa faire, pas folle la guêpe (enfin si, folle mais pas dans ce sens-là).

CALLUM : « M'écraser, une petite chose délicate comme toi ? »

Oui oui c'était un compliment, même si c'était aussi bien formulé qu'une remarque acerbe; heureusement que Callum avait dit cela gentiment, sinon Eli l'aurait sans doute pris pour une insinuation sur son poids, l'anorexie, la boulimie, je vous en passedesvertesetdespasmûres.

CALLUM : « En tout cas, je vote pour un déjeuner à midi, je connais un restaurant... délicieux... à quelques pas d'ici... Français... »

Callum faisait ce qu'il pouvait pour ne pas se rendre à l'évidence: les caresses d'Eli lui faisaient un effet démesuré et il ne pouvait d'ailleurs s'empêcher de les lui rendre, en l'embrassant sur chaque centimètre de peau qu'il trouvait, tandis que ses mains étaient à présent passées sous le tee-shirt du jeune homme.

ELI : « Je vois...Maintenant, tu vas pas me forcer à te faire un signe de salut des citées ? On va pas s'en taper cinq en se titillant la paume avec deux doigts !? »

"Alors, qu'on pourrait faire d'autre choses de ses mains" (Eli le pense très fort, mais on va se taire pour ne pas passer pour un pervers) Mais il avait prit les dires de son camarade avec humour, un immense sourire courrait sur son visage. Eli avait donc décidé de titiller le grand scénariste, même s'il trouvait sexy et amusant tout ce qui pouvait sortir de sa bouche. Il l'écoutait, et était sûr que la Star arriverait à rendre erotico-affriolant même les choses les plus insignifiantes; comme l'explication du terme médical de la macro-adénome hypophysaire devant une congrégation de mormons.
Donc Callum n'avait rien à craindre, le charme faisait son effet, et sur le canapé, Roy profitait de ce moment spontané. C'était pas son genre de se laisser aller comme cela, lui sur les genoux de son ami, et ses doigts sur la chemise du bel homme. Il avait clairement cette attirance, mélangé à cette tension sexuelle qu'il ressentait, et qu'il ne voulait pas combattre. C'était les yeux de Star, oui c'était cela, où ses mains, mais la température montait de minute en minute dans la pièce (et sous ses vêtements)

ELI : « Je voulais dire par là...que j'espérais ne pas écraser les précieux bijoux de famille de Star ! »

Loin de lui l'idée de castrer le scénariste à la première rencontre, il laisserait cela comme possibilité pour le deuxième rendez-vous. S'ils s'ennuyaient ou que Roy voulait faire l'intéressant. Une torsion des testicules, c'est sympa comme souvenir à laisser, et de quoi écrire au moins trois bouquins pour faire pleurer la ménagère de plus de cinquante ans. L'invitation à déjeuner de Callum, qui n'était qu'une reformulation de sa demande ultérieure, lui donna envie de faire son dramatique. Mais il préféra se mordre profondément l'intérieur de la lèvre plutôt que gaffer.

ELI : « Je ratifie pour le déjeuner, j'aurais juste un appel à faire et après je serais tout à toi...Français pourquoi pas, tant que j'ai droit de piquer dans ton assiette. »

C'était juste un rendez-vous pour déjeuner qu'il devait annuler avec une personne annexe. Pas à l'instant, dans quelques heures, pendant la réunion, entre deux textos sur la table quand il commencera à s'ennuyer. Quand les grands pontes de Modern-Boys parlera de chiffres, et de bénéfices. Mais ce n'était pas pour tout de suite, les caresses et les baisers de Star lui faisant perdre toute notion de ce qui était important ou pas. Eli frisonna en sentant la main de Callum sous son tee-shirt, il fit de même après avoir fait sauter deux boutons de sa chemise. Le garçon fit glisser sa main, en enfonçant ses doigts sur le fin duvet sur son torse.

CALLUM : « Ne t'en fais pas pour moi -et pour mes... "bijoux de famille", ils ne se sont que rarement portés aussi bien si tu veux tout savoir... »

Et c'était vrai qu'Eli dégageait cette aura à laquelle Callum ne aprvenait pas à résister et qui créait entre eux une tension sexuelle à laquelle il était bien difficile de s'opposer. C'était d'ailleurs pour cela qu'aucun des deux jeunes hommes ne semblaient s'y essayer et avaient l'air de s'abandonner complètement à la tentation. De toute façon, Callum Star n'était pas connu pour être un grand résistant et il avait tendance à rendre les armes très facilement. De là à dire que c'était une pute... il n'y a qu'un (tout tout tout) petit pas que nous ne franchirons pas, n'est-ce pas ?

Callum se laissait aller aux caresses d'Eli sur son torse et lui même passait sa main sur la peau délicate et douce d'Eli qu'il avait envie de croquer, d'embrasser, de lécher, en un mot comme en cent, à qui il avait envie de faire tout un tas de choses mal élevées. Mais pour l'instant, il se contentait de l'embrasser incessamment dans le cou, laisser son esprit vagabonder aux mille et un rêves qu'il faisait de leurs futures rencontres. Puis, alors qu'il déposait un baiser sur la joue légèrement barbue d'Eli, Callum pensa à Graham (lui aussi avait une légère barbe, à croire que c'était une manie).

CALLUM : « Tu crois qu'on fait une bêtise ? »

Des remords, chez Callum ? Surprenant ! Mais après tout, il n'était pas en couple avec Eli, rien ne l'empêchait donc de se faire un peu plaisir avec un beau garçon comme Eli, quelqu'un d'intelligent et de drôle, un être gentil comme tout. Et vachement sexy.

ELI : « On va les laisser tranquilles alors. Oh, je te jure la discussion...Il faut que tu m'arrêtes sinon dans 30 secondes je vais mal tourner et je vais parler de ta prostate. »

Les caresses, les baisers, et les attentions de Callum, on peut dire que l'homme savait y faire. Même si ce genre de lieu n'était pas propice à ses échanges osés. Le garçon n'était pas exhibitionniste, et ses yeux tournaient tout autour de la pièce pour prévenir toute apparition intempestive. Non, loin de lui l'image d'une marie couche toi là, sauf si bien sûr vous aimez les ragots et que vous soyez tombé sur sa sex-tape avec Alaexander Milton. Une balourdise de plus de son sex, voulant à nouveau mettre dans l'embarras le fils du premier ministre. Ce qui était une parfaite réussite, quand des parfaits inconnus vous interpellent dans la rue. Tout cela avec un grand sourire, pour faire savoir qu'ils vous ont vus les quatre fers en l'air sur une table d'une cuisine américaine.

Malgré tout cela, les pensées vagabondes avaient déjà fait de Callum Star un délicieux entremet. Oui ce n'était pas bien et loin d'être sage, mais de se sentir désirer par lui, démantelait toutes ses défenses. Il sentit le baiser chaud et rassurant sur sa joue, et il croisa son regard. Roy cru percevoir une étincelle, qu'il supposait bien connaître; la star avait quelqu'un en tête. Il pouvait se tromper, mais Eli depuis quelques instants, lui aussi, pensait à quelqu'un d'autre. Liam apparaissait par flash plus au moins puissant, non de remplacer le réalisateur et de le voir à sa place. Mais juste par des pensées anodines; Que faisait-il ? Est-ce qu'il allait bien ?

ELI : « Je sais pas...Tu as l'impression de faire une bêtise ?? Je connais ce regard tu sais... »

Le présentateur prit le visage du magnifique homme devant lui entre ses mains et l'embrassa tendrement. Puis il se leva délicatement, loin de le fuir, il voulait pouvoir présenter ce qu'il allait dire sans être distrait par cette tension sexuelle. Car difficile de vouloir être sérieux, quand on ne pense qu'à arracher violemment les vêtements d'une personnage pour aventurer ses baisers sur chaque parcelle de peau. Roy, décida de se poser juste à côté de la Star, dans le même canapé, mais plus sur ses genoux. Il s'enfonça dans celui-ci et passa son bras sur l'arrière du canapé. Le garçon jeta sa main sur celle de son ami, et plongea ses yeux dans les siens.

ELI : « Alors ? Il s'appelle comment ? »

Callum se laissa embrasser par Eli; c'était un baiser tendre et délicat alors qu'Eli avait pris le visage de Callum entre ses mains. Les voilà qui viraient dans le sentimentalisme et l'émotion, violons s'il vous plait !

CALLUM : « Non pas spécialement, je disais ça comme ça... Je veux être sûr que c'est aussi ce que tu veux, c'est tout. »

Ben voyons; et à qui Callum espérait-il pouvoir faire gober un tel mensonge ? En tout cas, Eli ne parut pas dupe puisqu'il se leva et quitta les genoux de Callum qui se retrouva alors forcé de cacher tant bien que mal son entrejambe pour ne pas être trop gêné -il était difficile de résister au charme ravageur d'Eli et de toute façon la Star n'avait aucune résistance, et Eli Roy lui plaisait vraiment beaucoup. Il ne tenta cependant pas de le retenir et le laissa se lever; après tout Eli était libre de ses mouvements et il n'avait aucun droit à prétendre lui dicter sa conduite. Callum se contenta de la regarder se lever puis se rassoir dans le canapé, cette fois-ci à côté de lui. Il l'avait sans doute effrayé et s'en voulait vraiment mais il ne lui semblait pas possible de revenir en arrière. Puis Eli posa sa main sur la sienne et Callum le regarda en souriant alors que le fils du premier ministre lui demanda comme il s'appelait.
C'était donc si évident que cela ? Eli avait sans doute compris les raisons de la soudaine et étrange hésitation de Callum et le voilà qui venait à présent jouer les confidents. Callum se trouvait à présent mal à l'aise mais il se laissa aller et se détendit; après tout, Eli était un adulte et peut-être qu'il comprendrait la situation. Il lui répondit en murmurant:

CALLUM : « Graham... Applegate-Fox... Le problème, c'est que c'est mon meilleur ami tu vois... »

Callum avait l'impression qu'il venait de signer son arrêt de mort auprès d'Eli et que plus jamais ses lèvres sucrées ne viendraient embrasser les siennes.

ELI : « Tu as des doutes ? Je pensais que ma langue dans ta bouche était un message plutôt clair de mes intentions. »

La suite des événements qui avait mené Roy loin des genoux de Callum, n'était pas un moyen de le repousser. Loin de là, même si c'était un bon intermède pour faire descendre tout mauvais soldat lancé au garde à vous sur le champ de bataille. * couché on a dit ! Vilain ! Mais c'est pas comme cela que je t'ai élevé, qu'est ce que vont penser les gens après. Allez ! A la niche.* Mais plutôt une occasion de mien connaître son camarade (d'apnée). Eli s'intéressait à Callum, et pour l'instant il n'avait pu apprendre que deux choses. Il embrassait divinement bien avec ses lèvres aromatisés au café, et son torse parfait au touché semblait plus qu'appétissant. Mais Star était plus qu'une physique, il y avait un homme derrière, et c'est cela que le présentateur essayait de déchiffrer. On a tous plusieurs bagages, des ex, une relation plus au moins stable et autres complications amoureuses.

On voyant la réaction de Callum, une part en lui était rassuré, déjà de ne pas s'être trompé mais aussi car le réalisateur avait eu assez confiance pour se confier. Il fallait pas être mal à l'aise, vu au rythme qu'ils allaient, ils auraient pu finir nus sur ce canapé. Donc, il pouvait tout à fait parler d'autres hommes, et maintenant qu'il connaissait son nom. Pour Eli, il était normal qu'avant de continuer, il fasse lui aussi quelques révélations.

ELI : « Ah les amis, c'est toujours avec eux que c'est le plus compliqué. Pour ma part, il s'appelle...Liam...Nills...Mais j'aimerais mettre quelque chose au claire, je t'aurais pas embrassé si je me considérais pas comme libre... »

Cela faisait du bien de parler à cœur ouvert de quelque chose que Roy refusait d'admettre depuis des mois. Il en avait parlé à personne, surtout pas à Liam. Mais aujourd'hui, près de Star, il se sentait assez en confiance pour parler. La main qui était sur la sienne, remonta le long du bras du grand scénariste. Il alla explorer de nouveau son torse en plongeant sous les boutons qu'il avait ouverts quelques minutes auparavant.

ELI : « Donc ce Graham...Dis moi en plus ? J'ai pas envie de te poser des questions gênantes, donc dis moi ce que tu as envie me dire, je suis à l'écoute. Et, je me répète, mais j'ai toujours envie de déjeuner avec toi... »

Callum éclata de rire à la réplique ironique de Roy; elle était bien bonne cela-là. Il n'avait aucun doute quant à la potentielle envie d'Eli d'aller plus loin avec lui puisqu'il savait pertinemment que de toute façon, il était beau comme un dieu et qu'il était impossible de lui résister.

CALLUM : « Eh bien disons que je ne l'ai peut-être pas eue assez longtemps dans ma bouche, ta langue... »

Eli haussa un sourcil pour souligner à quel point il se trouvait lui-même drôle, amusant et hilarant, appréciant la plaisanterie fine qu'il venait de faire. Puis vint le temps des confessions. Callum n'avait, étrangement, eu aucun mal à évoquer son attirance incroyable pour Graham et les sentiments qu'il ressentait à l'égard de celui qui était ni plus ni moins son meilleur ami depuis plusieurs années. Cela lui fit un bien fou de pouvoir prononcer à haute voix des mots qu'il avait gardés en lui pendant des semaines et ne s'était jamais laissé aller à dire à qui que ce soit, préférant garder pour lui ce terriiiiiible secret. Callum n'était pas bon à grand chose, en dehors de l'écriture, mais il savait assez bien jouer la comédie et il espérait que jusque là, hormis Eli à qui il avait tout raconté sur son attraction pour Appelgate-Fox, Callum avait réussi à dûper tout le monde, à commencer par Graham le principal intéressé. Quelle ne fut pas la surprise de Callum lorsqu'Eli lui avoua être dans la même situation que lui ! La Star se sentit soulagé de n'être pas seul dans cette galère et flatté que le fils du premier ministre, d'ordinaire si discret, en vienne à se confier à lui. Callum ne répondit rien et se contenta d'aller carresser la joue d'Eli avant d'y déposer un baiser tendre, qui se déporta ensuite sur la bouche du jeune homme et dura quelques secondes, avant qu'il ne s'en détache pour répondre à Eli qui l'interrogeait sur Graham.

CALLUM : « Graham, c'est l'homme de ma vie, j'en suis sûr. Je n'ai que rarement été amoureux. Tu dois le savoir vu ton intelligence, mais l'amour et les gays c'est comme la truite et l'eau de mer... Mais là j'ai du mal à m'en passer... »

Callum se tut et se rapprocha d'Eli contre lequel il se blottit et dont la main parcourait toujours le torse de Callum, lui provoquant des frissons et des envies peu catholiques.

CALLUM : « Mais je n'ai pas envie d'en parler. J'ai juste envie de rester avec toi, de t'écouter parler, de t'embrasser et de t'écouter parler de notre repas de midi. »